• Entretien d'embauche

    Un des textes dont je suis la plus fière je pense... Le dernier avant une longue, très très longue traversée du désert niveau écriture.

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    Pour l’instant elle se retenait de se serrer les mains. Elle tenait, presque de façon naturelle, son dossier sur ses genoux. Elle l’espérait en tout cas.

    Elle sursaute lorsque, tout à coup, l’homme qui est venu chercher la dernière candidate, se présente devant elle. L’entretien n’a vraiment pas duré longtemps se dit-elle.

    Elle se lève précipitamment en croisant le regard de l’homme, un peu froid, que son sourire de façade ne vient pas atténuer. Elle le suit dans le dédale de couloirs, marchant assez vite pour ne pas se laisser distancer.

    Enfin, il la fait entrer dans une pièce spacieuse. Un grand bureau moderne fait face à deux chaises qui semblent confortables. Un coin est aménagé avec une sorte de banquette et une table basse.

    Après l’avoir invité à s’assoir, le DRH la regarde en silence depuis son fauteuil. Elle ne sait pas trop quelle attitude adopter. Après quelques minutes, alors qu’elle ouvre la bouche pour demander comment allait se passer cet entretien, il la devance d’une micro seconde.

    « Je me demandais quand est-ce que vous alliez parler. Que vous ne soyez pas une pipelette me convient très bien mais j’espère que vous savez ouvrir la bouche quand il le faut »

    Durant un instant, elle se demande si c’est elle qui a l’esprit mal tourné où si, effectivement, la phrase a un second sens.

    Sa bouche qui s’était arrondie sous la surprise, se referme brusquement.

    « Ne la refermez pas tout de suite. Tout d’abord, vous allez me parler de vous, de votre parcours, de vos ambitions puis vous m’expliquerez pour quelle raison je vous prendrais vous, plutôt qu’une autre. Ensuite, je présenterai l’entreprise et sa culture et nous terminerons peut-être par une phase un peu moins formelle… Ca dépendra de vous… »

    Elle se redresse, rassemble rapidement ses idées, puis se lance dans son exposé, s’interrompant par moment pour montrer certains documents ou pour répondre aux questions de son interlocuteur.

    A son tour, il prend la parole, présente l’entreprise, le poste, les perspectives de carrière. Elle l’écoute, pose des questions lorsqu’elle veut un éclaircissement ou une précision. Elle se sent plus à l’aise dans cette phase.

    Au bout de quelques minutes, un blanc, où il la regarde fixement. Elle hésite entre le regarder dans les yeux ou baisser les yeux mais… après avoir croisé son regard redevenu dur, elle ne peut s’empêcher de regarder ailleurs, sur le bureau, au sol…..

    « Votre profil m’intéresse j’avoue… en ce qui concerne votre personnalité, je dois approfondir. Je vous propose donc de passer à la phase moins formelle de cet entretien. C’est d’accord pour vous ? »

    Elle est tellement heureuse d’avoir entendu que son profil l’intéressait, qu’elle ne prend pas la peine de réfléchir. Elle lève la tête, sourit, et donne son accord.

    « Très bien…. Avez-vous un petit ami ou une petite amie dans votre vie ? »

    « Je n’ai pas de petit ami non »

    « Et petite amie ? »

    « Je ne suis pas lesbienne »

    « Vous n’avez jamais eu envie d’essayer ? »

    « Non jamais »

    « On verra ça…  Qu’aimez-vous dans le sexe ? »

    « Euh…. Quel rapport avec le travail ? Enfin… si je peux me permettre Monsieur »

    « Aucun. A part que vous allez passer vos journées avec moi, que là, tout de suite, je pose des questions et vous, votre travail, c’est d’y répondre et sans perdre de temps en bavardage ou digression. Est-ce compris ? »

    Un "oui" léger passe ses lèvres alors qu’elle baisse la tête.

    « Pardon ? »

    Elle relève la tête rapidement et la rebaisse tout aussi rapidement, après avoir dit un « oui » un peu plus appuyé.

    « Bien…. »

    Durant les 10 minutes qui suivent, elle a l’impression d’avouer la moindre de ses pensées personnelles, le moindre de ses fantasmes. Elle a l’impression d’avoir été dépossédée de toute intimité. Elle ne sait pas trop comment cela s’est fait mais… c’est ainsi. Elle aurait pu se lever et partir mais… elle est restée et a répondu à ses questions très… très....

    Elle se dit que ce travail risque d’être tout sauf… purement administratif mais en même temps, se sentir sous son regard, répondre à ses questions gênantes, elle aime et se sent fondre. Elle a beau se dire que ce n’est pas normal, que beaucoup d’autres femmes seraient parties à sa place, elle, elle reste, assise, le buste droit sur sa chaise, son regard allant du sol au bleu de son regard.

     « Bon… ultime test… Suivez-moi très chère »

    Elle se lève en prenant sa main et le suit sans discuter en direction d’une porte sur le côté.

    « Cet endroit, comme vous le voyez, a une porte communicante. Si, comme je le pense, vous devenez mon assistante, alors ce bureau sera le votre et j’ose croire que vous y passerez des heures plaisantes. Cette porte-ci donne sur le couloir et mes visiteurs devront passer sur…. par votre bureau pour me voir. Comme vous le constatez, vous avez tout le matériel nécessaire et même plus. Un grand bureau, ordinateur, fax, téléphone, imprimante laser couleur. Vous avez mon agenda sur le réseau et nous pouvons discuter tous les deux, pour m’avertir de l’arrivée d’un visiteur par exemple, par la messagerie interne. Les canapés et les revues sont pour l’attente des visiteurs. Dans la pièce d’à-côté, vous avez un réfrigérateur, une nespresso (mais sans Georges Clooney), une douche et… diverses choses dont je vous parlerai en temps utiles. Je ne vous cache pas que je suis très exigeant mais… je sais récompenser. Avez-vous des questions ? »

    « Euhhhh oui…. Cette chaise est-elle normale ? Il y a un trou au milieu…. »

    « Ah…. Non excusez-moi. Je répare cette erreur immédiatement »

    Elle le voit aller d’un pas vif dans la pièce adjacente et revenir quelques secondes après avec un objet dans les mains, objet qu’elle ne voit pas bien d’où elle est. Il va vers la chaise, se penche, fait comme s’il bricolait. Quelques minutes puis il s’écarte. Il lui présente la chaise d’un geste ample.

    « La voilà prête à vous recevoir. Asseyez-vous et je vais vous dicter un petit quelque chose histoire de voir vos compétences en dactylo »

    Sa bouche s’est transformée en O de stupéfaction lorsqu’il s’est poussé et qu’elle a vu la chaise. Mais… qu’il lui demande de s’assoir dessus….

    « Que je…. »

    « Que vous… oui. Il y a un mot que vous n’avez pas compris dans ma phrase ? Si c’est le cas, je vais avoir du mal pour faire plus simple et me faire comprendre »

    « Mais je…. je ne…. Ce n’est pas….. possible »

    « Très possible et vous allez le faire. De plus, vous avez de la chance, vous êtes en jupe. Imaginez si vous étiez venue en pantalon aujourd’hui »

    Elle le regarde, alternant avec un regard vers cette chaise très…. Particulière. A la place du trou de tout à l’heure, se dresse maintenant un sexe d’homme en plastique…

    Ses pensées tournent à toute allure dans son cerveau.

    Il le voit, le sent. Il la croit suffisamment ouverte et soumise pour qu’elle le fasse mais il veut lui laisser du temps. Il ne veut pas plus la forcer que ça, préférant qu’elle admette d’elle-même qu’elle peut le faire, quitte à la pousser juste un peu… suffisamment…

    [le faire ou ne pas le faire ? Si je ne le fais pas, je peux dire au revoir au poste. Mais je n’ai jamais rien fait de pareil bon sang… Comment peut-il me demander de faire ça devant lui et à un entretien d’embauche… enfin… entretien…  Mais si je le fais, c’est la honte quand même… Je ne dois pas être la première nana qu’il voit mais bon… et puis… il n’a pas tort, avec ma jupe, je peux cacher l’essentiel je pense. Bon… Pour la taille… il doit être quasiment de la taille du mien voire même un peu plus petit mais quand même…. rhooo… ce n’est pas la mer à boire. Ca peut même être assez excitant. Aller… de toute façon le faire comme ça, obéir de façon aveugle à ton patron c’est un de tes fantasmes alors vas-y… tu risques quoi ?...]

    Il la regarde depuis tout à l’heure et voit à quel instant elle baisse les armes. Il avait raison… il a toujours raison de toute façon se dit-il en souriant, d’une manière peu modeste mais… avec justesse.

    Elle regarde la chaise, inspire profondément pour se donner du courage, le regarde un éclair de fierté dans le regard. Elle relèvera ce qu’elle considère comme un défi.

    Il la regarde se diriger vers le bureau, fixant la chaise.

    « si besoin est… vous avez de quoi vous aider dans le premier tiroir de droite »

    Se demandant de quoi il parle, elle ouvre le tiroir et voit du petit matériel de bureau tels que des pinces et de gros élastiques mais également des choses moins traditionnelles dans ce lieu comme des préservatifs et… du lubrifiant.

    Elle n’y avait pas pensé. C’est une chose de se dire que l’on va montrer de quoi on est fait, que l’on va y arriver mais… c’en est une autre que de passer à l’exécution. Là, elle se sent godiche. Elle ne sait même pas si elle en aura besoin de ce foutu lubrifiant. Elle suppose que non mais qui sait si cette gêne ne l’aura pas coupée dans l’excitation qu’elle a pu ressentir tout à l’heure en répondant à ses questions plus qu’indiscrètes. Et vérifier son état devant lui c’est… plus que gênant. Et puis, comme souvent, elle se dit qu’elle avisera au fur et à mesure. Là, le plus urgent est d’essayer d’oublier qu’il est en train de la regarder alors qu'elle sent ses yeux fixés sur le moindre de ses gestes.

    Elle allait presque y parvenir et avait commencé de se positionner juste devant la chaise, lorsque…

     « Vous ne portez pas de culotte ? Parce que si vous en portez une, ça va être moins pratique pour vous, là… »

    Et mince…. Elle aurait pu jurer qu’il souriait en disant ça. Oui évidemment qu’elle avait quelque chose. Pas une culotte, un string mais bon… quand même, maintenant qu’il lui avait fait penser à ça, elle se dit qu’elle ferait mieux de le poser sous peine de risquer l’irritation. Elle se reproche de ne pas y avoir pensé toute seule et secoue la tête en se traitant d’idiote.

    Elle respire, se redresse, lui sourit, d’un sourire un peu crispé. Elle se baisse légèrement, passe ses mains sur les deux côtés de la jupe en laissant le devant soigneusement caché, baisse son string, le retire, le prend dans sa main et… fait quelque pas pour le mettre dans la poche de la veste du DRH. Il la regarde un peu stupéfait de son geste. Il ne l’aurait pas cru capable de faire ça. Il sourit.

    Elle se retourne et se place devant la chaise. Elle procède comme il y a quelques minutes, montant sa jupe de manière à ce qu’il ne voit rien. Elle ne le regarde pas, fait comme si elle était seule.

    Il la voit faire et a bien deviné qu’elle voudrait bien faire ça en toute discrétion. Mais… hors de question de la laisser gagner à ce petit jeu. Elle l’a déjà surpris, là, c’est son tour.

     « Relevez la jupe jusqu’à la taille. Tenez-la d’une main et regardez-moi. Si vous n’y arrivez pas… vous pouvez toujours ôter votre jupe » dit-il avec un léger sourire en coin.

    Mince !!! Elle lève la tête un éclair dans les yeux mais…. La baisse instantanément en voyant son regard. Pendant quelques courtes secondes, elle se demande s’il sera plus pratique de poser sa jupe, quitte à se trouver quasi nue devant un inconnu ou s’il est plus envisageable de tenir le vêtement et de préserver un semblant de pudeur. Cette réflexion la fait sourire, un peu jaune, intérieurement. Vouloir garder de la pudeur alors qu’elle s’apprête à s’assoir sur un gode devant ce même inconnu… n’importe quoi !

    Son esprit pratique l’emporte… elle préfère avoir les mains libres pour se tenir au bureau si besoin est. Elle fait donc descendre la jupe qu’elle plie et pose sur le dossier de la chaise. Elle n’est pas très fière dans cette tenue, sachant ce qu’elle va devoir faire. Mais…. Une respiration de courage et elle se replace devant la chaise. Elle sort la petite fiole de lubrifiant en pensant que, vu la situation, elle en aura besoin. Elle en met dans le creux de sa main et en enduit le godemichet. Elle écarte les jambes en essayant de ne pas penser, de ne pas voir que le DRH s’est déplacé de l’autre côté du bureau, face à elle. Elle écarte les jambes, tenant d’une main la chaise et de l’autre, faisant glisser rapidement, l’air de rien (enfin…. Elle l’espère), son index entre ses lèvres.

    Ses doigts se stoppent brusquement en constatant qu’elle est mouillée, complètement. Sans réfléchir, elle relève la tête et le regarde d’un air stupéfait. Il la regarde, souriant, ayant facilement compris ce qui a pu la surprendre et qui lui, ne le surprend pas.

    Cette constatation la rassure un peu. Ce n’est pas qu’elle avait peur mais bon… enfin.. si un peu quand même….

    Elle se positionne au-dessus de ce sexe d’imitation et descend doucement. Le gland passé, elle remonte un peu pour mieux redescendre, jusqu’au bout. Elle fait quelques essais pour trouver la bonne position assise sur cette étonnante chaise puis fait glisser la chaise pour se trouver devant l’ordinateur.

    Le DRH se déplace et se positionne derrière elle. Il se penche, pose ses mains sur ses seins. Juste une très légère crispation mais elle ne dit rien… Ces mains sont agréables….

     « Très agréable spectacle, merci… La position vous convient ? rien de douloureux ? »

    Elle est un peu surprise qu’il s’en inquiète mais cela contribue à la rassurer. Elle lui confirme que tout va bien d’un hochement de tête.

    « Maintenant, nous allons voir comment vous vous débrouillez avec vos doigts. Je vais vous dicter quelques phrases que vous allez saisir sur Word. Pour chaque faute de frappe, vous aurez une claque sur les fesses. Vous avez compris ? »

    « Oui »

    « Ah…. Avant que je n’oublie… Vous n’avez pas le droit de vous arrêter de saisir quoi qu’il se passe, quoi que vous entendiez. C’est toujours clair ? »

    « Oui »

    « Bien… Vu votre tenue, je pense que vous pouvez ôter le haut maintenant. »

    « Je… »

    « Quoi ? »

    « Je… non rien »

    « bieeennnn »

    Elle a le choix. Soit se lever pour tout poser (mais cela signifie aussi se lever du sexe en elle puis, s’y remettre), soit essayer sans trop bouger… Elle parvient à enlever son tshirt sans problème et le pose avec sa jupe, sans avoir eu besoin de se lever. Elle se repositionne correctement face au clavier et à son écran et attend sagement.

    De part ses études, elle sait saisir un texte sans regarder ses mains et elle s’en félicite souvent. D’une part car cela fait plus professionnel et d’autre part car ça lui permet de se concentrer sur ce qu’elle entend ou lit. Aujourd’hui, se concentrer pose plus de problème. Nue devant le poste de travail, devant un homme que l’on n’avait jamais vu… c’est déjà déstabilisant mais écouter ces paroles…. l’est encore plus d’après elle. Elle pensait présenter un vulgaire courrier mais certainement pas un texte de ce genre….

     […]Ils déambulent tranquillement dans les rayons hi-fi, informatique et arrivent dans les livres. Elle jette un coup d’œil intéressé vers un ouvrage à la couverture équivoque puis le prend pour en lire le résumé. Sa lecture s’interrompt en sentant le souffle de son Maître dans le creux de son oreille…

    « Ecarte les jambes en lisant »

    Ses bras la tourne légèrement afin qu’elle ait le dos opposé aux clients qui pourraient éventuellement passer puis relève le devant de sa jupe. Vu comme ça, personne ne pouvait se douter de ce que qu’il lui faisait et pourtant elle le regarde bouche bée par l’audace…. sa main est venue se poser sur sa cuisse nue et est remontée pour vérifier, pour apprécier...

    Elle bouge un peu pour presser son pubis contre sa main.

    « Tu es vraiment une petite…. »

    « Oui »

    Il pince ses lèvres de ses ongles d’une manière un peu forte, lui faisant pousser un gémissement.

    « Chut ! »

    Elle sert les lèvres pour éviter que le moindre son ne les franchisse à nouveau.

    Il ne sourit pas et pourtant, elle devine en voyant ses yeux que la situation lui plait.

    Après quelques instants de ce traitement, sa main se retire et laisses la jupe redescendre. Il l’embrasse dans le cou puis, l’air de rien, souriant, pince fortement un de ses tétons, la regardant faire un effort pour ne pas gémir.[…]

    Il lui est déjà arrivé de lire des textes érotiques sur les forums ou les blogs mais là, l’entendre dans la situation où elle est et devoir se concentrer sur les mots pour les taper sur le clavier…. Cela devient compliqué. D’autant plus compliqué que cette histoire l’excite et que l’excitation la fait remuer sur sa chaise….

    Il s’interrompt et se penche pour mieux regarder ce qu’elle a écrit. Se faisant, il en profite pour poser ses mains sur ses épaules et les descendre doucement jusqu’à ses seins et pincer ses tétons érigés.

    « Ca vous fait de l’effet d’après ce que je sens et ce que je vois… vous avez laissé 2 fautes. Il faudrait plus vous concentrer je crois. Surtout si vous ne voulez pas avoir les fesses trop rouges en repartant tout à l’heure… »

    Elle rougit et corrige rapidement les fautes de frappe.

    « Le fait que vous ne regardiez pas votre clavier offre des opportunités certaines… Aller, on continue encore un peu et je vais voir ça »

    Il reprend l’histoire tout en lui caressant ou en lui pinçant un sein, à l’envie. A un moment, ses mains s’éloignent de sa peau, la laissant un peu frissonnante. Elle n’a pas le temps d’y réfléchir qu’elle sent le sexe sur lequel elle est assise, vibrer. Surprise, elle sursaute et rate un mot. Un « attention ! » la rappelle à l’ordre.

    Elle se reprend, essaie tant bien que mal de se concentrer sur les mots qu’elle entend et les mots qui s’affichent sur l’écran. Elle n’entend pas le bruit d’un zip, pourtant proche mais elle se trouble lorsqu’il lui tourne légèrement la tête en lui plaçant son sexe contre ses lèvres.

    « Continuez de taper en ouvrant la bouche ! Je croyais que les femmes étaient réputées pour être capable de faire deux choses en même temps ! »

    En une seconde, elle le regarde, regarde ce membre bandé posé sur le rouge de ses lèvres et…. Ouvre.

    Il continue sa dictée quelques instants, profitant de l’érotique fellation qu’elle lui prodigue, jusqu’au moment où l’envie d’autre chose se fait sentir. Il se retire de sa bouche avec regret, lui pinçant un téton dans le même temps.

     « Levez-vous »

    Elle s’exécute doucement, n’oubliant pas ce qu’elle a dans la chatte. Elle a honte en voyant la trace d’excitation qui a glissé le long du vibro et la tache sur la chaise.

    « On s’est bien amusée je vois…. »

    Elle ne sait plus où se mettre et baisse la tête.

    « Allez, venez ici et penchez-vous bien »

    Elle se place comme il vient de le demander, penchée, les seins effleurant le haut froid du bureau, s’appuyant sur les coudes.

    Elle le sent derrière elle. Ou plutôt, elle sent son sexe se poser sur la raie de ses fesses alors qu’il se penche sur elle, prenant ses bras pour les lui mettre le long de son corps, appuyant ses seins et son ventre contre le meuble.

     « J’ai compté 7 fautes, ce qui, vu les conditions, n’est pas mal du tout. Ce qui vous fait donc 7 claques sur ce postérieur qui est en train de me chauffer. Mais 7… une fesse sera jalouse. Alors je vous propose de monter à 8, histoire d’équilibrer les choses. Qu’en pensez-vous ? »

    « Mais faites donc… je m’en voudrais de vous priver de ce plaisir »

    Elle a dit ça instinctivement, sans réfléchir une seconde, sur le ton de la conversation. Deux secondes après, elle prend conscience de ce qu’elle vient de dire et…

    « Euh…. Enfin… je voulais dire…. »

    « Rien du tout. Ce qui est dit, est dit. Ce sera donc 8 »

    Elle le sent s’écarter d’elle, elle sent ses mains se poser sur ses fesses, les caressant doucement pour l’instant.

    « Je n’aime pas compter, faites le donc pour nous deux et à voix haute s’il vous plait »

    La première claque la prend par surprise, la faisant sursauter et pousser un petit cri.

    « Un »

    L’autre fesse.

    « Deux »

    Les deux étaient parfaitement supportables et elle se décontracte, un peu.

    « Trois »

    « Quatre »

    Les deux suivantes sont un peu plus fortes, tout comme ses gémissements qui se font un peu plus sonores.

    « Cinq »

    « Six »

    « Tout va bien ? »

    Un petit « oui » sort de sa bouche.

    « Pardon ? »

    Elle tourne la tête, le regarde et… « J’ai dit Oui »

    « Très bien. Mais ce ton vous vaudra deux de plus »

    « Mais je…. »

    « Quoi ? »

    « Je…. non, non, rien… excusez-moi »

    « Je préfère. J’en étais à combien ? »

    « six »

    « Bien »

    « Sept »

    « Huit »

    Ces deux là… elle les a très bien senties. Elle ne sait pas si c’est car elle en a déjà eu six avant ou si c’est car il a frappé plus fort mais… ses fesses commencent à chauffer sérieusement.

    « Neuf »

    « Dix »

    Elle va pour se relever en posant ses mains sur ses fesses, lorsqu’elle sent ses mains se poser au creux de ses reins et appuyer, lui faisant comprendre de rester encore dans cette position.

    Une caresse sur ses rondeurs rougies. Une caresse qui descend et qui se transforme en un doigtage en règle. Elle aurait pu refuser là encore mais…. Non. En fait non. Elle ne le peut plus. Elle le sent. Il y a un long moment déjà qu’elle a déposé les armes aux pieds de cet homme. Elle se laisse d’autant plus faire que ses caresses sont très excitantes.

    Elle le sent écarter ses fesses, ses lèvres, passer un doigt, bien le mouiller à son humidité intime et…. Le poser sur ses autres lèvres. Elle ouvre la bouche et vient faire tourner sa langue autour de l’index.

    « Biennnnn »

    Une claque, légère cette fois, sur son popotin. Une main qui la fait se redresser, gentiment.

     « On va s’arrêter là pour aujourd’hui. Il ne faut pas oublier que ce n’était qu’un entretien d’embauche… » dit-il en souriant. « Ceci dit, je peux vous dire depuis maintenant que si le travail vous convient, vous pouvez commencer lundi »

    Elle le regarde avec de grands yeux, la bouche ouverte…

    « C’est vrai ? Vous me prenez ? »

    « Non pas aujourd’hui sexuellement parlant. Mais pour le poste d’assistante, oui je vous prends »

    « Euh… oui… enfin… c’est ce que je voulais dire… »

    « Alors… vous avez eu l’entretien et un aperçu, très très léger aperçu je vous préviens tout de suite, de ce que pourra être votre poste. Vous êtes toujours d’accord ? »

    « Oh oui ! »

    Elle a envie de sauter de joie tellement elle est contente. Le poste est intéressant même s’il y a des aspects qu’elle n’aurait pas devinés et l’homme est…. séduisant, ce qui ne gâche rien. Elle appréhende un peu, pour ce qu’il pourrait lui demander mais bon… non… elle veut tenter !

     « Très bien. Vous aurez de toute façon un mois d’essai et nous ferons le point d’ici quinze jours. D’ici là, j’espère que vous avez compris que vous êtes à moi, vous et votre corps »

    « Oui, je l’ai bien compris »

    « Très bien. Vous pouvez utiliser le cabinet de toilette pour vous nettoyer un peu et vous rhabiller. Vous reviendrez dans mon bureau ensuite pour récupérer les papiers »

    Elle se nettoie rapidement, s’habille encore plus rapidement, passe par son bureau, prend les papiers et le salue.

    En passant devant l’accueil, elle salue l’hôtesse qui lui répond dans un sourire « Vu la longueur de l’entretien, je suppose que l’on va vous voir parmi nous dès la semaine prochaine…. »

    Elle la regarde, stupéfaite, baisse la tête, se mord les lèvres et puis…. Se redresse… et la regarde, souriant elle aussi « Oui, vous avez tout à fait raison. Je commence lundi »

    « Félicitations alors, et bienvenue »

    Elle s’en va, souriante….

    Il la regarde traverser le parking depuis la fenêtre de son bureau.

    Elle a aimé cette relation particulière. Il en est persuadé. Il devine en elle des dispositions certaines et son caractère, affirmé par moments, soumis à d’autres, lui plait.

    Il sourit tout seul…. Oui… elle fera parfaitement l’affaire à ce poste….

     

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