• Moment de plaisir

    Elle était à son bureau depuis plusieurs heures maintenant, travaillant sur un dossier qu’elle devait terminer pour la fin de semaine. Interrompue plusieurs fois depuis son arrivée par le téléphone, elle pestait mentalement. L’alerte qui vient de s’afficher sur son téléphone coupe son énervement, lui donne un grand sourire et dans le même temps, lui donne des papillons dans le ventre. A chaque fois c’est pareil. Qu’il lui téléphone ou qu’il lui envoie un message, elle est aussi heureuse qu’elle est « inquiète ». Mais à chaque fois c’est pareil, quoi qu’elle soit en train de faire, elle ne peut s’empêcher de jeter un œil. Même si elle ne peut pas réponde immédiatement, elle regarde le message. C’est plus fort qu’elle. Et… de vous à moi, elle adore cette situation. Etre émue rien qu’en voyant son visage. Savoir qu’elle ne peut rien lui refuser. Cette petite appréhension en voyant l’alerte. Elle connaît sa chance car tous ne prennent pas le temps d’envoyer des messages.

    Le téléphone en main, elle savoure quelques microsecondes le fait de voir son nom s’afficher. Evidemment, elle a paramétré son téléphone pour que le message ne s’affiche que si elle le demande car, imaginez la situation si, en réunion, son voisin de table pouvait lire le contenu envoyé….

    Là, elle est seule ou quasiment car elle entend sa secrétaire travailler dans le bureau à côté (oui, les murs sont minces). Elle regarde son message avec impatience.

    « Que fais-tu ? »

    « Je travaille sur un dossier, je gère les affaires courantes… bref, une journée normale bien que très remplie. Je vous embrasse ».

    Elle sourit en écrivant. Elle aime leurs petits échanges à toute heure de la journée.

    Elle va pour se lever et se faire un café lorsque l’alerte se fait entendre. Le café attendra.

    « Tu es en jupe ? » Question purement rhétorique puisqu’il connait sa tenue grâce à la photo envoyée tous les matins.

    « oui » répond-elle malgré tout.

    Elle a juste le temps d’atteindre la cafetière et d’appuyer sur le bouton que l’alarme se fait de nouveau entendre. Elle prend son café d’une main tout en regardant son message de l’autre.

    « Relève-la ! Je veux tes fesses en contact direct avec ta chaise »

     Ohhhhh… Elle adore lorsqu’il lui donne des ordres ainsi. Elle se dépêche de remonter sa jupe puis s’assied. Ça n’a l’air de rien pourtant mais le fait de lui obéir rend cet acte tellement…

    « J’espère que tu es plus rapide pour bosser que pour t’exécuter ou pour me répondre »

    Oups…. Voilà ce que c’est de trop penser à ses consignes tant désirées.

    « Excusez-moi. C’est fait »

    « Tu sais que je m’en souviendrai lors de notre prochaine rencontre… »

    « Oui je le sais. Excusez-moi encore »

    « Garde ton chemisier mais sort tes seins de ton soutien-gorge »

    Ah… elle s’exécute… tout en espérant que sa secrétaire n’aura pas envie de venir la voir…

    « Fait »

    « Photo »

    Les papillons sont de plus en plus actifs dans son ventre…. Elle fait un selfie en essayant que l’on puisse voir à la fois ses cuisses nues sur son siège et sa poitrine dont les tétons sont bien visibles et lui envoie la photo.

    « Parfait »

    « Tu as tes liens ? »

    Ses liens ? Elle sourit… oui elle les a toujours sur elle, ou plutôt dans son sac depuis qu’elle a compris qu’il adorait qu’elle (ou lui) se bonde les tétons avec ses petites ficelles.

    « Oui »

    « Alors tu sais ce que tu as à faire »

    C’est la première fois qu’il lui demande ça dans son bureau. D’habitude, il les lui fait mettre aux toilettes. Là, c’est un peu plus gênant car sa secrétaire peut rentrer. Mais…. Même si elle a du mal à se l’avouer, c’est obéir à ce genre de demande qui fait qu’elle se sent tellement à lui…

    Elle prend les liens dans son sac, se tourne à demi histoire de ne pas être face à la porte, ouvre son corsage. Elle veut faire vite mais… elle veut aussi les sentir enserrer ses tétons. Elle veut les sentir comme si c’était lui qui les serrait…

    Elle commence par doubler un lien et fait un nœud coulissant qu’elle passe à la base de son téton. Ensuite, elle fait des tours, serrant bien à chaque fois. Pas trop fort mais suffisamment pour bien le sentir. Son téton est complètement recouvert par ses tours de ficelle et elle fait un dernier nœud, bien serré. Elle procède de la même manière avec le deuxième, prend une photo, puis rattache son chemisier.

    « C’est fait » envoi-t-elle avec une photo.

    « Très bien… merci pour la photo. Tu peux remettre tes seins dans ton soutien-gorge »

    Elle admet que cette dernière demande lui facilite la vie. Même si elle sait que son chemisier et sa veste cacheraient ses tétons érigés de force, on ne sait jamais… Elle remet rapidement son sous-vêtement et profite que les messages n’arrivent plus pour boire son café tout en lisant son dossier. Ses tétons se rappellent à elle et… elle adore ça, même si sa concentration en prend un coup.

    Son téléphone s’allume… Elle lit…

    « Es-tu mouillée ? »

    Elle n’aime pas lorsqu’il lui demande ça. C’est idiot mais elle pense ne pas mouiller beaucoup d’une manière générale et comme elle ne lui ment jamais, elle trouve ça très gênant de lui répondre "non" ou "un peu" alors qu’elle adorerait lui dire qu’elle est complètement mouillée… Bon, dans un premier temps, regarder. Elle écarte les cuisses puis passe un doigt entre ses lèvres, insiste un peu et… oui, elle est mouillée.

    « Je suis mouillée »

    « Très bien. Je suppose que tu as ton petit vibro dans ton sac. Prend-le et bloque-le dans ton bas comme je sais que tu aimes faire. Excite toi en pensant à ma queue et ne répond plus à mes messages jusqu’à ce que je te le dise »

    Elle prend son gadget, le met en marche vitesse 2, le pose sur son clito puis le glisse sous l’élastique de son bas droit. Son excitation grimpe…

     « Imagine ma queue devant ta bouche… dans ta bouche »

    Oh… ça, elle l’imagine sans problème. Elle imagine sa langue qui tourne autour de son gland. Elle imagine ses lèvres caressant tout le long de sa queue. Elle s’imagine léchant, aspirant ses bourses…

    « Imagine-toi à quatre pattes devant moi, ma queue dans ta chatte, mes mains qui empoignent tes hanches… »

    Elle se rappelle… ses mouvements doux qui peuvent devenir très très « virils » à la limite de la brutalité et… ça l’excite encore plus…

    « Enlève ton vibro et fais-toi jouir avec tes doigts. Je veux que tu aies joui d’ici 3 minutes. Et préviens-moi lorsque ce sera fait »

    Il sait qu’elle n’aime pas les délais, qu’elle est plutôt longue mais là… elle se sent proche de la jouissance alors ça devrait aller.

    Son doigt glisse sans problème sur son clito. Il s’agite de droite à gauche, appuie de plus en plus tout en caressant. Elle sait que sa jouissance arrive. Elle se crispe, ferme les yeux, s’imagine avec lui la regardant… elle jouit… en silence.

    Quelques secondes pour se remettre puis elle envoie son message. « J’ai joui. Merci mon Maître chéri. Je vous embrasse »

    « Je t’en prie ma soumise. Bosse bien maintenant. Je t’embrasse ».

    Elle sourit.

    Son téléphone se rallume. Ah… un oubli ?

    « A partir d’aujourd’hui, en plus de ton attirail habituel, pense à prendre ton plug. On ne sait jamais, ça pourrait te servir un de ces jours…. »

     

     

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