• Ce texte a toute une histoire. Un jour, il y a longtemps, mon interlocuteur allait partir en réunion et nous n'allions pas pouvoir continuer de discuter sur msn (oui… il est vraiment ancien ce texte…). Je n'avais rien à faire et je lui ai demandé de me donner un sujet pour que je m'occupe en lui écrivant un texte. Il m'a dit "un grand magasin et une vendeuse". J'en étais encore à mes tous débuts dans l'écriture et si le thème "grand magasin" ne me posait pas de problème, le "vendeuse" m'en posait beaucoup plus : je n'avais jamais mis de femme encore, dans mes récits érotiques. 

    Voici ce que j'ai fait de ce challenge :

    Nos rendez-vous sont toujours des rendez-vous plein d’amour, de tendresse, de surprise. Nos conversations, nos rires, nos promenades n’appartiennent qu’à nous. Ce jour là, nous avons décidé de profiter de la fin des soldes pour aller faire un tour dans les magasins. Par forcément pour acheter, mais pour, essentiellement, le plaisir de flâner tous les deux.

    Le temps est ensoleillé, il fait doux. Main dans la main, nous marchons lentement dans la rue piétonne, regardant les vitrines. 

    Une boutique de souvenir m’attire… beaucoup de petites fées en vitrine mais aucune qui fait « tilt » en moi. Une bijouterie…. J’admire (je ne suis pas une femme pour rien… rire). Une maroquinerie… ah.. Les sacs à main… une grande histoire d’amour entre eux et moi. Mais rien dans mon budget qui ne me plaise. Tient une armurerie… tu t’arrêtes (évidemment… rire). Tu me la commentes… Tes yeux brillent. Nous repartons. Un grand magasin de vêtements, tu te rappelles que je t’avais parlé de m’acheter une jupe et bien qu’il soit bientôt midi, tu me pousses vers l’entrée pour que nous allions voir. 

    Nous nous dirigeons vers le rayon « femme » du deuxième étage. Je regarde, en passant, les « hauts ». Il y en a un qui m’attire particulièrement. Je le prends pour l’essayer puis deux jupes à essayer également. Pendant ce temps là, tu t’es arrêté dans le rayon des sous-vêtements. Tu me montres deux ensembles. « Tu ne veux pas les essayer ? J’ai envie de voir ce que ça donne sur toi ». Je ne vais pas te refuser ça. 

    Nous recherchons les cabines d’essayages. 

    A cette heure, même si le magasin est ouvert entre midi et deux, nous sommes les seuls clients. Une vendeuse, nous voyant hésiter, vient vers nous. C’est une belle jeune femme. Et c’est une femme comme je les aime… elle ne donne pas l’impression d’avoir pris son dernier repas il y a quinze jours ! Brune, cheveux longs qui encadrent un joli visage, des yeux marron en amande. Maquillée avec soin. Ses chevilles fines sont dans des chaussures à talon et pourtant elle est légèrement plus petite que moi. Sa jupe, s’arrêtant aux genoux, flotte autour d’elle. Son petit haut, un t-shirt qui se croise et s’attache sur le côté, peine à contenir une poitrine que l’on peut deviner sans peine très opulente. Je commence à connaître tes goûts et glisse un regard curieux sur toi. Je ne me suis pas trompée. Tes yeux sont fixés sur cette poitrine qui semble vouloir sortir de son emballage. Tu lui souris, de ton sourire craquant… Elle semble troublée : elle a compris la direction de ton regard. Je souris doucement…. Tu es incorrigible.

     « Vous cherchez quelque chose ? »

    « Nous sommes à la recherche des cabines ».

    « C’est dans le fond à droite, après les pantalons hommes. »

    « Merci »

    Les cabines sont effectivement là. Il y en a quatre, larges, avec des portes. J’y rentre avec mon panier et alors que j’allais refermer la porte, je te vois venir avec moi.

    « Eh…tu ne vas pas rentrer avec moi non ? »

    « Ben si pourquoi ? »

    « Qu’est-ce qu’elle va dire la vendeuse ? »

    « Rien, à part que j’aime te regarder »

    Ton regard, ton regard qui me fait fondre… Je ferme la porte derrière toi.

    Il y a très largement de la place pour deux. Je pose mon panier sur la chaise qui est là et te regarde. Tu t’es mis dans l’angle opposé, adossé au mur, ton regard fixé tendrement sur moi. Tu as fait de moi une coquine… une coquine tu verras…

    Mes yeux sont dans tes yeux. Tout en te regardant, j’accroche mon manteau à la patère.

    Mes mains, lentement, relèvent mon pull, le font passer au dessus de ma tête. Mes mains descendent ensuite vers ma jupe… Le bouton est détaché…. La fermeture éclair descendue, lentement. Lentement aussi, ma jupe descend le long de mes jambes, laissant apparaître….  mes bas noirs et mon minou libre de toute entrave. Tes yeux ont vus ce « détail ».

     « Dis donc coquine, quand est-ce que tu comptais m’avouer ça ? »

    « Euh… au restaurant ce midi, mon cœur. Ça te pose un problème ? » Je te regarde en souriant.

    « Non, absolument pas, mais je vais avoir du mal à sortir de la cabine maintenant »

    Mon regard descend le long de ton corps…. Il s’arrête en voyant ton sexe former une bosse impressionnante. Mon sourire s’agrandit…

    « Ah…oui… il faudrait te calmer avant ».

    Mon côté « coquin » a réellement augmenté depuis nos échanges et j’aime savoir que je t’excite. Mes mains passent dans mon dos, détachent mon soutien gorge. Mes mains le retiennent malgré tout. Je fais passer une bretelle par-dessus mon épaule…. L’autre bretelle…. Je te regarde : tes yeux sont fixés sur ma poitrine. Lentement, doucement, j’enlève ce morceau de tissus qui cache mes seins. Je me redresse fièrement et laisse ton regard me parcourir.

     « Tu veux que j’essaie lequel en premier mon ange ? »

    « Pour l’instant aucun mais tu pourrais peut-être essayer de me calmer…. »

    « Ici ? Ça va pas la tête ? »

    « Ça ne craint rien. Il n’y a personne et la porte est fermée. Aller…. »

    Ton regard… ton sourire…je craque…

    Je m’approche de toi, pose mes mains sur tes épaules, mon visage dans ton cou. Je te respire, je t’embrasse tendrement dans le cou. Mes lèvres se déplacent vers les tiennes, mes mains glissent le long de ton corps. Elles ont trouvé ce qu’elles cherchaient. Ton bouton, ta braguette…. Ton sexe sorti, se dresse. Je le regarde, te regarde. Ma main le caresse doucement, le frôle, amoureusement… il tressaute… quelques petites minutes de ce traitement et je vois une goutte pointer sur le bout de ton gland : il aime sans doute…

    Ton regard, excité, dans le mien…. Tes mains sur mes épaules, se crispent… Elles appuient légèrement, pour me faire comprendre…..

    Un bisou sur tes lèvres… je descends à genoux devant toi.

    Je regarde ton sexe, emprisonné au creux de ma main. Je m’approche lentement. Je sens ton regard sur moi. Ma langue vient laper les gouttes qui luisent sur le bout. J’aime ton goût. Ma langue n’en reste pas là… elle s’entoure autour, le lèche, le savoure… ma bouche s’ouvre et tu t’enfonce en elle. Ta main se resserre sur mon épaule que tu n’avais pas lâchée. Tu aimes. J’aime. Nous aimons…. Mais, apparemment,  tu ne veux pas jouir dans ma bouche car après quelques minutes de ce traitement, tu me fais me redresser, face à toi. Tu places ma jambe droite sur la chaise et, d’un seul coup, vient en moi.

     « J’en étais sur…. Tu es trempée… ». Tes coups de rein… comme toi seul sait me les donner… j’adore ! Tes mains en profitent pour me pincer la pointe de mes seins. J’étouffe difficilement un gémissement. Le plaisir monte en moi rapidement… la situation, ton sexe, … tout m’excite. Tu sens mon sexe autour de toi se resserrer, mon col s’ouvrir pour mieux te sentir. Je jouis dans tes bras, ma tête, ma bouche dans ton cou, me mordant les lèvres pour ne pas attirer….

     « Il y a un problème ? »

    Nous stoppons tout mouvement d’un seul coup. Vent de panique dans ma tête au contraire de toi qui reste calme. Tu me repousses gentiment et range rapidement ton sexe. Je te regarde, d’un air effaré, ouvrir la porte à la vendeuse de tout à l’heure.

     « Non, non… mais mon amie hésite entre les deux ensembles de sous vêtement… peut-être pouvez vous l’aider » Ton sourire… fait encore une fois des ravages. La vendeuse me regarde alors que j’essaie tant bien que mal de cacher mon intimité et mes seins. Elle te sourit à son tour :

     « Oui, une telle poitrine mérite d’être mise en valeur »

    « La vôtre à l’air d’être splendide aussi… si je peux me permettre »

    Alors là, j’en suis soufflée… j’attends de voir l’air scandalisé de la vendeuse ou la gifle qu’elle va te mettre… qui sais….

    Mais non… tu es tombé sur une coquine mais moins timide que moi apparemment.

    « Merci beaucoup, c’est vrai que j’en suis fière et que j’aime qu’on la regarde »

    « Nous aimerions beaucoup en profiter, n’est-ce pas chérie ? »

    Je suis tellement surprise que, sur le coup, je ne réfléchis pas… et hoche simplement la tête.

    « Ça tombe bien… c’est l’heure de ma pause… et de toute façon il n’y a jamais personne à cette heure-là »

    Coquine mais pas timide… oui c’est sûr ! Tu t’approches de moi, enlève doucement mes bras qui essayaient toujours de me cacher. Je me laisse faire. Je t’aime et te fais confiance. Tu mets ton bras autour de ma taille et du regard, m’incite à jouir du spectacle.

    La vendeuse nous regarde en souriant. Elle défait le nœud de son t-shirt, ouvre un côté. Un peu de dentelle turquoise fait son apparition. Elle ouvre le deuxième côté et nous pouvons admirer un soutien-gorge, rempli, débordant de ses appâts appétissants  pour tout homme (hétéro). Elle met ses mains sur ses seins et les frôle lentement en te regardant dans les yeux. Tes yeux justement, naviguent rapidement de ses mains à ses yeux. Elle enlève son haut, t-shirt et soutien-gorge compris. Ton regard devient très très excité (il est vrai que tu n’as pas jouis toi !). Tes mains parcourent mon corps, mes seins.

     « Je peux ? »

    Quoi ?... mes yeux s’ouvrent subitement, après s’être fermés un court instant sous tes caresses.

    Je la vois t’interroger du regard, la main tendue vers moi. Un instant de recul… vite réprimé par ta main dans ton dos.

    « Voyons ma douce, elle ne va pas te faire de mal »

    Ok. Je la regarde avancer vers moi. Ses mains se posent sur mes épaules, les caressent. Elles descendent lentement, glissent vers mes seins, les frôlent, ses doigts effleurent mes aréoles brunes. Malgré moi, je suis encore excitée et ça se voit. Mes tétons se dressent. Sa bouche descend pour lécher la pointe droite. C’est…bon.

    Je te vois profiter du spectacle que nous te donnons. C’est plus fort que toi. Tes mains veulent toucher. Tu as deux mains, nous sommes deux filles… le compte est bon. Tu enlèves la main de la vendeuse sur mon sein et y pose la tienne. Tu poses l’autre sur son sein, lourd et tendu d’excitation lui aussi. Tu pinces le bout. Elle gémit.

    Je devrais être jalouse, mais bizarrement, la situation m’excite… tu ne m’oublie pas. Tu la regardes mais tu me regardes aussi. Ton regard est excité lorsque tu la regardes, amoureux aussi lorsque tu me regardes. Je te souris, tu me souris, nous nous embrassons, tes mains toujours occupées.

    Pourquoi être en reste ? Mes mains à moi sont libres jusqu’à présent. Je n’ai pas encore osé la toucher. Mais toi, tu es là, dispo. Mes mains libèrent ton sexe et le caressent doucement.

    La vendeuse, la bouche toujours sur mon sein, voit ton sexe dans ma main. Elle relève la tête, me regarde et avec un  sourire :

    « Je peux ? »

    Coquine mais polie…

    D’accord, je veux bien prêter, mais c’est bien parce que j’ai vu ton regard, et ton espoir que je dise « oui ». Tu veux deux coquines… ok.

    La vendeuse descend devant toi, se place à genoux et commence à lécher le long de ton sexe et remonte vers le bout. Bon… elle doit moins bien te sucer que moi (rire) mais, malgré tout, tu as sacrément l’air d’apprécier. De trop je trouve du reste. Je descends moi aussi. Ton sexe peut bien héberger deux langues sur lui…. Tu n’en reviens pas ! Tes deux mains sont sur nos têtes, nous encourageant (comme si nous en avions besoin !!). Tes mouvements de bassin montrent ton excitation croissante…

    Tu la fais se redresser, la place dos à toi, les mains posées sur le mur devant elle, et tu me places entre elle et le mur. Je devine ce que tu veux faire et rapidement je cherche dans mon sac et me relève en te tendant un préservatif. Tu me regardes en souriant et acquiesce en silence.

    Tu relèves sa petite jupe… et un petit sourire de surprise s’affiche sur ton visage :

    « Pas de culotte non plus… décidément, vous êtes deux coquines »

    Je vois la vendeuse se tendre vers moi. Tu la prises d’un seul coup de rein. Elle me regarde et je sens une de ses mains se diriger vers mon minou…. Ses caresses suivent ton rythme vigoureux. Sa main connaît apparemment ce qui fait du bien… ce ne doit pas être sa première fois avec une femme. Tes coups se font rapides, ses gémissements aussi. Sa tête est posée sur mon épaule, sa main toujours entre mes jambes, me faisant gémir doucement aussi.

    Je la sens se tendre. Un cri, léger… sa tête en arrière…. Tu ressens sa jouissance autour de ton sexe.

    Tu me regardes, un sourire…. Comme je t’aime…

    « Je te veux mon amour… viens… »

    Nous échangeons nos places avec la vendeuse. Tu enlèves le préservatif… Mon sexe est trempé. Ma jouissance de tout à l’heure, mon excitation, les caresses de la vendeuse…. Je suis à deux doigts de….

     

    Ton sexe glisse d’un seul coup en moi, j’aime…. Tes coups de reins vigoureux finissent de me faire jouir très rapidement. Tu n’attendais que ça pour te lâcher toi aussi. Tu sens mon vagin se resserrer autour de toi et d’un coup de rein encore plus profond, tu te libères en moi.

    La vendeuse nous regarde en souriant. Elle se rhabille rapidement.

    « Je serais de vous, je prendrais le bleu, la forme devrait bien vous aller. Au revoir »

    Je referme la porte derrière elle, te regarde… un bisou…

     « Et si je faisais mes essayages maintenant ? »

     

     

     

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  • Un petit texte que j'ai écrit pour un "sex-ami"... sourire. Il n'aimait pas Calogéro et le titre "Embellie" que l'on entendait non-stop sur les ondes. Donc... je l'ai mis dans le texte. C'est mon côté petit diable qui a parlé... rire...

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    Il fait chaud pour un mois d’avril. La météo avait annoncé un temps clément, mais là c’est plus que ça. Le thermomètre affiche un bon 27°. Le soleil brille dans un ciel bleu éclatant, sans nuage. Il fait chaud et elle a chaud en ce début de matinée. Ils se sont levés relativement tôt pour prendre leur petit déjeuner et faire cette ballade qu’ils ont  prévu depuis quelques jours déjà. 

     

    Les toasts sont en train de griller, les bols prêts à être remplis, la confiture, le beurre, tout est là. Elle n’attend  plus que lui. Elle entend toujours l’eau de la douche signe qu’il n’a pas encore fini. Ils ne sont pas pressés mais bon. Elle doit se préparer également. Pour l’instant, elle est encore en petite tenue. Très petite du reste.  Elle n’a enfilé qu’un t-shirt qui ne cache que le minimum et encore… Il suffit qu’elle se penche pour exposer la vue de sa croupe ronde et de sa fente, dont les lèvres seules  sont ombrées de quelques poils courts, comme pour les mettre en valeur. 

     

    Les mouvements de ses doigts frappant la table en cadence, illustrent son impatience croissante. Elle décide de mettre de la musique. Elle se dirige vers l’étagère et regarde, hésitante. Son impatience la rend joueuse,  Elle prend le cd qu’elle a acheté la veille. « L’embellie » de Calogéro. Elle adore ce chanteur…. Elle sourit d’un air entendu et coquin. Elle sait pertinemment qu’il va tiquer car il n’aime pas. Ce sera sa petite vengeance pour avoir ainsi trainé sous la douche. 

     

    D’un pas léger et dansant, chantonnant sur Calogéro, elle se penche contre la barrière du balcon et regarde le paysage qui s’offre face à elle et en bas, dans la rue. C’est un des points positifs d’habiter au dernier étage de cet immeuble. Outre le fait de ne pas avoir de voisins du dessus, il n’y a pas de voisin d’en face…. Elle chantonne et se trémousse au rythme de la musique, au rythme des paroles. 

     

    Tout à coup, une main vient lui claquer une fesse. Elle sursaute en réalisant qu’effectivement, ça fait déjà quelques minutes qu’elle n’entendait plus l’eau couler…

     

    « On profite de mon absence pour écouter n’importe quoi et se trémousser devant la fenêtre à moitié à poil ? »

    Elle se retourne, le regarde en souriant.

    Ses cheveux ont encore quelques gouttelettes d’eau accrochées aux pointes, ses yeux verts qui la regardent, sa bouche qui lui sourit, son torse qui appelle les baisers et… son sexe, à moitié bandé qui retient son regard…

    « Tu peux parler dis donc…. Lequel de nous deux est le plus à poil ?»

    « Je suis chez moi, je fais ce que je veux… et de toute façon, on ne risque pas de me voir… »

    « Et tu en profites voyou…. »

    « Si je n’en profites pas là, où le pourrais-je ? »

    « hummm…. »

     

    Elle le regarde, sourire au coin des lèvres. Elle connait ses tendances exhib depuis le début de leur relation.

     

    Elle s’aperçoit en se faisant cette réflexion, qu’il semble en forme. Très. Bon, évidemment sa main sur son sexe, ses doux va et vient, ça doit y être pour quelque chose… et quelque part,  elle espère secrètement que sa tenue, ou plutôt son absence de tenue, y est un peu pour quelque chose aussi.

     

    Il  se recule d’un pas, la regarde en souriant et continue de se caresser lentement. Une main sur son sexe, une main sur ses couilles…… elle profite du spectacle avec délectation… ça l’excite à tous les coups. Elle aime le voir faire, il le sait pertinemment et il en joue.

     

    Ses mouvements sont doux et lorsqu’il la regarde pour vérifier, il voit ses yeux plissés dirigés vers son sexe, il la voit se mordre les lèvres, il voit ses cuisses se serrer en mouvements sensuels. Il est heureux de la voir dans cet état.

     

    Elle le regarde, ou plutôt regarde ses mains s’agiter. Elle sent bien que son excitation monte. Ses joues sont chaudes et elle sent sa chatte s’échauffer elle aussi, de plus en plus. Elle a envie de se caresser, envie de le caresser, envie faire l’amour tout simplement. Mais elle ne bouge pas. Elle sait que l’attente fait parti du plaisir. 

    Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin. Après quelques instants à le regarder faire, elle ne tient plus et s’approche doucement en le fixant dans les yeux. Elle pose une main sur la sienne afin qu’il n’arrête pas ses mouvements. Ce n’est pas ce qu’elle veut… en tout cas pas pour l’instant. 

     

    Elle le regarde en se passant la langue sur les lèvres. Elle a envie de lui et elle a la ferme intention de tout faire pour qu’il ne pense qu’à elle dans les minutes à venir. 

    Elle pose ses mains sur ses épaules, les caressant doucement, caressant son torse aussi au passage. Elle passe ensuite derrière lui pour le frôler de ses doigts et de ses ongles, longs. Un simple affleurement, sur son dos, sa taille, ses fesses… mais ses gémissements lui indiquent qu’il apprécie. Elle parsème ses épaules de baisers légers tout en continuant ses caresses qui passent par moment devant lui, histoire de ne pas oublier la pointe de ses seins qu’elle aime agacer en les pinçant légèrement. 

     

    Elle voit que les mouvements de sa main se sont un peu accélérés… son excitation monte et ça lui donne envie de l’embrasser.  Elle délaisse donc son dos pour repasser devant, embrasser son cou juste sous son oreille, s’enivrer de son odeur. Elle lèche le lobe, suit la ligne du menton qu’elle embrasse également puis va poser ses lèvres sur les lèvres douces de son amant. Ses baisers descendent… un, deux sur son torse, un sur chacun de ses seins, un sur le haut de son ventre….. 

     

    Elle s’agenouille devant lui, lentement, les yeux accrochés aux siens. 

    Il a stoppé ses mouvements impatient de voir ce qu’elle allait faire. Elle approche lentement sa bouche, l’entrouvre doucement et sors sa langue qu’elle pose sur le bout de son gland rose et tendu. Elle fait tourner sa langue autour dans un sens puis dans l’autre. Elle aime gouter cette douceur. Les gémissements de plaisir émis par son compagnon et ses mouvement du bassin l’excitent encore un peu plus. 

     

    Une de ses mains vient de se poser sur sa tête. Elle aime sentir cette caresse sur ses cheveux. Elle sait que c’est le signe qu’il a envie qu’elle aille plus loin. Elle aime le prendre dans sa bouche et elle s’en prive rarement. Là, elle se dit qu’elle ne va certainement pas s’en priver. Elle en a envie. Très envie. Elle ouvre donc sa bouche un peu plus et laisse entrer ce sexe. Ses lèvres l’enserrent mais sa langue continue son ballet. 

    Il sent ses lèvres, sa chaleur autour de son membre tendu. Il apprécie et plus que ça. Il l’a toujours trouvée douée avec sa bouche. Une caresse un peu plus appuyée de sa langue le fait sursauter et sa main s’est crispée sur la tête de son amante et ses gémissements se sont faits plus forts. Elle continue quelques instants mais il choisi de l’interrompre en se reculant un peu. 

     

    Il la fait se relever doucement et se place face à elle.

    Ses mains se transforment en caresses tendres et excitantes. Il lui caresse les joues, le cou, les épaules, les seins, sur lesquels il reste plus longtemps, le temps de pincer les pointes entre ses doigts, la faisant gémir de plaisir, la taille, le ventre, le pubis….. Pendant que ses mains la parcourent, elle sent ses lèvres l’embrasser. La bouche de son compagnon s’est posée délicatement sur les siennes. Elle sent ses baisers la parcourir un peu partout sur sa figure, dans son cou, sur ses épaules, sur la pointe de ses seins….. Elle aime ses baisers, partout. Elle n’a pas envie de s’en passer. 

     

    Leur bouche se sont retrouvées, leurs lèvres se sont entrouvertes, leur langue se mêlent en un baiser fougueux les laissant quelque peu haletant….. 

    « Viens » Lui dit-il.

    Il la guide vers la balustrade du balcon où il la fait doucement s’accouder. Il se penche vers elle, se colle contre ses fesses pour prendre ses seins dans ses mains. Il les caresse quelques secondes en pinçant leur pointe par moment ce qui la fait gémir de plaisir. 

     

    Elle sent son sexe contre ses fesses ce qui la fait remuer un peu. Elle a envie de lui. Il se redresse en l’appuyant encore un peu plus contre elle et en caressant son dos, sa taille. Il lui embrasse le dos et tout en continuant ses caresses, il se recule et presque aussitôt,  elle sent une de ses mains passer entre mes jambes et se poser sur sa chatte.

     

    « Mais tu es trempée dis moi »

    « Evidemment avec le spectacle et les caresses que j’ai eu…. » 

     

    Elle fini sa phrase dans un souffle car un de ses doigts s’est posé sur son clito. Il le caresse un peu la faisant gémir de plus en plus. Puis, il suit la ligne des lèvres pour enfoncer un de ses doigts en elle…. Bientôt suivi d’un deuxième. Ses vas et viens dans sa chatte, parfois entrecoupés de caresses sur son clito la mettent dans un état indescriptible. 

     

    Elle sent ses doigts s’ôter, rapidement remplacés par son sexe. Elle se cambre de plaisir en gémissant en même temps que lui. Elle aime le sentir en elle ainsi, tout comme il aime se sentir ainsi, enveloppé de sa chaleur. Elle le sent coulisser tantôt doucement, tantôt de façon plus vigoureuse. 

     

    « caresse toi. Je sais que tu en as envie » 

     

    C’est vrai… qu’elle en a envie. Depuis un moment déjà. S’il n’en n’avait pas parlé, elle l’aurait fait de toute façon mais là… c’est si gentiment proposé… qu’elle se fait un plaisir d’obéir et de poser sa main entre ses jambes. Son doigt se pose tout d’abord sur le sexe qui entre et sort… juste comme ça, juste pour le sentir coulisser. Puis, puis il se transforme en caresses, tournant autour de son clito, se posant dessus, appuyant légèrement. 

     

    Ce qu’elle fait, son sexe en elle, ses mains sur ses hanches….. tout contribue à la montée de leur plaisir mutuel. Ils se connaissent et savent bien qu’ils ne vont pas tenir longtemps. Et ils n’ont pas envie de résister. Leurs mouvements se font plus rapides, plus amples. Leur respiration est plus rapide, leurs mains se serrent, elle sur le balcon, lui sur ses hanches. 

     

    Une dernière caresse sur son bouton, un dernier mouvement au fond d’elle et… elle jouit en poussant un cri de plaisir. Cri rapidement rejoint par le sien…. 

     

    Quelques secondes, histoire de reprendre pied, un baiser sur son dos, une caresse sur sa taille, il l’a fait se redresser…. 

     « Le petit déj’ est prêt ? » 

     

     

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