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Un texto...
Par Valsou dans Textes bdsm le 21 Février 2018 à 13:08Tags : soumission, surpriseCe texte.... je ne l'avais pas prévu totalement ainsi lorsque j'ai commencé à l'écrire. Et puis, comme ça arrive souvent, ma plume n'en n'a fait qu'à sa tête. Là, le dernier mot écrit, ce texte me faisait sourire toute seule et j'étais assez fière de moi.
C'est en fait un des premiers textes que j'ai écrit à mon Maître
Bonne lecture, bisous.
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La réunion est ennuyeuse. Un bilan chiffré, détaillé en long, en large et en travers. Elle regarde autour d’elle. Ses compagnons peuvent être divisés en 3 catégories. Les premiers, assidus, qui prennent des notes, l’air absorbé par ce qu’ils entendent, les seconds, qui font semblant, dessinant arabesques et figures géométriques sur leur bloc de papier et enfin les troisièmes, dont elle fait partie, qui ont l’esprit très loin du bureau.
Son téléphone s’allume devant elle. Comme tous les autres, l’appareil est devant elle sur la table. Aucune sonnerie car elle fait très attention d’autant plus que les propriétaires des rares appareils qui ont sonnés dans la grande salle de réunion se sont fait remarquer et pas qu’un peu. Elle le prend discrètement dans sa main en voyant le nom s’inscrire sur l’écran. Qu’y a-t-il pour qu’il la contacte ainsi, alors qu’il sait qu’elle est en réunion tout le début d’après-midi.
« Tu ouvriras la porte à partir de 19 h à qui sonnera »
Qu’avait-il imaginé ? S’il lui demande ça, c’est que forcément il a prévu qu’elle aurait de la visite. Et pourtant, il est en déplacement pour encore 48 h donc ça ne peut pas être lui. Elle tente de réfléchir rapidement. A qui devrait-elle ouvrir la porte ? Elle ne voit pas. Mais, savoir qu’il pense à elle pendant son absence la réjouit.
Quelques minutes après, du coin de l’œil, elle voit son téléphone se rallumer : « tu seras dans la tenue que j’aime ». Ah…. Un sourire illumine ses traits. Elle se voit dans la tenue dont il parle. C’est simple, une longue jupe fendue sur le côté qui laisse voir ses jambes fines lorsqu’elle marche, des sandales à talons, un porte-jarretelles, des bas clairs, un corsage en satin sans manches et très ouvert. Aucun sous-vêtement. Ce n’est pas qu’il n’aime pas la voir en sous-vêtements de dentelle travaillée, mais il trouve surtout que c’est plus pratique pour la caresser et la prendre lorsqu’il en a envie. De son côté à elle, elle trouve très excitant le fait d’être au service de son plaisir, offerte à ses mains, sa bouche et son sexe lorsqu’il en éprouve le besoin.
La réunion allait se terminer lorsqu’elle reçoit un nouveau message « rectification : sans la jupe ». Ah… sans la jupe… c'est-à-dire simplement en porte-jarretelles. Ouvrir la porte dans cette tenue risque d’être équivoque. Vraiment équivoque. Elle pourra peut-être se cacher partiellement derrière la porte….
Enfin la réunion se termine. Elle passe à son bureau pour terminer ses travaux en cours. Elle a du mal car elle n’arrête pas de penser à lui, à ses messages. Elle se voit à demi-nue chez elle ce soir pour ouvrir à Dieu sait qui. Elle imagine qui pourra être derrière la porte. Elle imagine ce qui pourra se passer.
30 minutes sont passées lorsqu’un nouveau message apparaît. « Tu auras ton plug ». Elle se sent rougir. Il sait qu’elle aime l’avoir en elle. Que le sentir au fond de ses reins l’a toujours à la fois excitée et troublée. Son regard reste fixé sur son téléphone alors qu’une enveloppe vient de s’afficher. Un nouveau message. Elle commence à appréhender les messages courts qu’elle reçoit depuis quelques heures.
Elle prend sa respiration et appuie sur les touches pour faire apparaître le texto suivant. « Tout compte fait, pas la peine de mettre ton corsage ». Elle lit et relit et hésite entre laisser le rire qui est au bord de sa bouche éclater ou laisser la boule qu’elle a au ventre continuer à enfler…. Elle le remercie mentalement en riant doucement. C’est vrai qu’en porte-jarretelles avec un corsage, le tableau aurait eu une touche étrange. Et… elle aurait du s’en douter. Il lui avait enlevé sa jupe, autant faire pareil avec son corsage. Et sa poitrine, bien que tombante, n’était pas si moche que ça.
Elle sourit, d’un sourire franc jusqu’à ce que…. Elle se rappelle qu’elle devra ouvrir la porte dans cette tenue. A ce moment là, son sourire se fige un peu.
Elle a beau lui faire entièrement confiance, il ne sera pas là. Elle sera seule avec un inconnu. Rectification, elle sera seule et nue, avec un inconnu. C’est vrai qu’elle a déjà imaginé se donner à un autre oui. Mais avec lui. Et il le sait pourtant. Elle ne comprend pas.
« Tu mettras la chainette avec les pinces pour tes seins et tes lèvres ». Encore un message. Et non des moindres. Les pinces ! Il sait qu’elle les adore ses pinces, celles qu’il lui a offert. Il sait qu’elle adore lorsqu’il pince la pointe de ses seins avec elles tout comme il le fait avec ses dents. Elle sent l’excitation augmenter d’un seul coup en elle. Elle sent son ventre se serrer d’envie.
Elle très légèrement anxieuse si elle est honnête avec elle-même, mais surtout, elle est excitée. Qu’a-t-il bien pu imaginer ? De toute façon, elle se doute qu’elle aimera. Il la connait suffisamment maintenant pour savoir ce qui la fait mouiller au quart de tour. Et là, c’est le cas. Elle a à la fois des nœuds au ventre et son sexe qui a envie de contracter les muscles pour l’exciter encore plus. Etrange mais agréable…. Si agréable…
C’est décidé, elle rentre à la maison. De toute façon, elle est maintenant incapable de se concentrer. Elle ne fait que se trémousser sur son siège depuis 5 minutes. A quoi bon rester.
Arrivée chez elle, elle pose précipitamment ses affaires sur son lit et file sous la douche qui, elle l’espère, la calmera un peu. Elle règle l’eau à une température assez fraîche et laisse ses mains enduites de gel douche passer sur son corps. Elle se laisserait bien aller plus loin, à se caresser, à se donner le plaisir que son corps réclame, mais… non. Elle sait qu’elle ne doit pas, en tout cas, pas sans qu’il soit là. Elle termine rapidement sans que le calme salvateur arrive.
Elle se sèche consciencieusement, se parfume légèrement, se maquille soigneusement et s’habille…. partiellement. Elle sort du tiroir la chaîne pour ses seins, le plug et le lubrifiant. Il est 18 h 40. Il est temps.
Elle passe un peu de lubrifiant entre ses fesses, sur le bout du plug et l’enfonce en savourant ce qu’il lui fait éprouver. Ceci fait, elle prend la première pince et la clipse sur le bout de son sein droit avec un léger gémissement de plaisir et de douleur mélangés. Elle fait subir le même traitement au sein gauche, avec le même gémissement. Puis, les lèvres de son sexe. Elle aime cette sensation tout comme elle aime voir cette chaîne devant elle.
Elle se dirige vers la cuisine, prend un tablier qu’elle attache rapidement derrière elle. C’est un tablier qui tient par un lien à la nuque comme celui qu’elle avait lorsqu’elle était enfant. Elle veut manger rapidement un yaourt, ne sachant pas si elle en aurait l’occasion plus tard. Le pot dans la main gauche et la cuillère dans la main droite, elle commence à être aussi stressée qu’excitée. L’heure approche…
On sonne. Elle pose son yaourt, sa cuillère et se dirige vers la porte. Elle prend une grande respiration et…..
« C’est toi ????? Mais je croyais que…. »
« Tu attendais quelqu’un d’autre peut-être ? »
« Non, mais tu devais être absent…. »
« Et je vois que tu en profites pour ne pas respecter mes consignes »
« Mais si… j’ai tout suivi à la lettre… »
« Dans quel message ai-je parlé d’un tablier ? »
« Ah…. J’ai oublié de le poser, c’est tout… »
« On en rediscutera en temps utile, mais tu me connais, je m’en rappellerai… »
« Oui, je sais. Je suis désolée »
« Pose moi ça déjà, et va nous chercher un verre de vin s’il te plait »
Elle pose rapidement son tablier sur la table de la cuisine, ouvre le réfrigérateur, prend la bouteille, deux verres et….
Dringggggggg !!!!!
« Ah oui… j’ai oublié de te dire… j’ai commandé une pizza…. Tu n’as qu’à aller ouvrir…. »
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