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Par Valsou le 19 Février 2018 à 23:05
Valérie a trouvé sa place sans problème. Le TGV, elle connait. Moins que ses enfants, mais quand même. Elle est contente. Même si l’autre sens ne la dérange pas, elle préfère être assise dans la bonne direction. Comble de chance, elle est dans un wagon presque vide. Son sac à ses pieds, ses écouteurs dans les oreilles, elle laisse son esprit divaguer en regardant par la fenêtre. Elle n’aime pas beaucoup lorsque les wagons sont remplis. Trop de bruit, trop de monde. Elle aime la tranquillité lorsqu’elle part de chez elle. Elle est seule pour trois jours et elle espère bien profiter des heures sans mari ni enfant. Rien d’égoïste, quoi que….
Elle laisse les légers tremblements du train la bercer et ferme un peu les yeux, un sourire aux lèvres, ses doigts tapotant le siège au rythme de la musique.
Une sensation étrange d’être observée lui fait reprendre contact avec la réalité. Elle regarde autour d’elle et ne tarde pas à repérer d’où vient ce regard. Il faut dire que ce n’est pas difficile. Les occupants de la voiture sont un couple avec un enfant est à plusieurs sièges devant, deux jeunes amoureux à 4 sièges mais dans l’autre allée (tous de dos) et… un homme seul, lui aussi dans l’autre allée mais face à elle, à 2 rangées. Elle voit et sent son regard sur elle. Surprise, elle baisse la tête. Mais elle est curieuse. Elle veut savoir qui la regarde ainsi, d’une manière tant appuyée qu’elle a pu le sentir. Elle relève un peu la tête et regarde, un peu par-dessus ses lunettes. La première chose qu’elle remarque est le sourire qui fend son visage. Un grand et franc sourire. Ce sourire la fait sourire elle aussi. La deuxième, est son regard, ses yeux qui ne la quittent pas. Elle relève la tête tant elle a l’impression qu’il devine sans peine ce qu’elle pense. Elle ne sait pas pourquoi mais elle a du mal à s’en détacher.
Il faut dire que si certaines femmes regardent les fesses des hommes en premier, Valérie, elle, a un petit faible pour le regard et le sourire. Elle se moque un peu du physique mais est capable de craquer pour un sourire… là, c’est tout à fait le cas. Elle le regarde franchement maintenant. Elle s’avoue intérieurement, qu’il est très agréable de se faire regarder ainsi. C’est la première fois que cela lui arrive mais elle apprécie. Elle ne prête même plus attention à Calogéro dans ses écouteurs… c’est dire !
Elle le voit changer de siège pour prendre celui côté fenêtre. Il a réussi à faire cela sans la quitter des yeux, et là, elle le voit tapoter le siège chaud en une invitation non équivoque.
Elle hésite. Elle ne le connait pas. Mais punaise…. Son regard et son sourire…. Et puis « zut » se dit-elle, elle ne risque rien en public. Elle se décide, se lève, et va s’assoir à ses côtés. Elle ne dit rien, elle n’ose pas. Elle ne parle pas, tout comme il ne parle pas. Tout ce passe par leurs yeux, leur regard fixé l’un sur l’autre.
Sa main vient de recouvrir doucement la sienne sans qu’elle ne fasse rien pour l’ôter. Cette main remonte doucement le long de son bras, lui arrachant un frisson. Elle descend devant l’épaule, passe doucement sur son sein, puis sur l’autre. Elle retient sa respiration, étonnée de ce qu’il ose faire en public. Un peu honteuse, elle sent la pointe de ses seins ne rien cacher de ce qu’elle ressent à cette main qui passe de l’un à l’autre.
Un bref sursaut, une légère crispation de sa bouche ouverte, un gémissement pour l’instant silencieux… il vient de lui pincer doucement un téton. Il pince l’autre de la même manière, puis… revient au premier, d’une manière un peu plus forte.
Elle ferme la bouche, pince les lèvres, ne voulant pas alerter les autres personnes. Il penche la tête vers elle et recueille sur ses lèvres un gémissement sourd. Enfin, il laisse sa poitrine, ou plutôt, il pose sa main sur un sein, l’empaumant comme s’il désirait en deviner la forme s’il n’y avait pas eu le soutien gorge.
Sa bouche suit la ligne de son menton puis va dans le creux de son épaule, la mordant doucement. Un frisson de plaisir la parcourt.
Sa main quitte son sein laissant en elle une vague de regrets. Elle descend, caresse son ventre, se pose sur sa cuisse. Sa chaleur se transmet à sa chair et du reste, elle a l’impression d’avoir chaud absolument partout. Enfin… c’était le cas jusqu’à présent car maintenant, elle se rend compte d’un courant d’air sur sa jambe… Il a remonté sa jupe sans qu’elle ne s’en aperçoive, noyée qu’elle est dans ses yeux.
Ses doigts passent et repassent sur sa cuisse, s’approchant doucement de son autre cuisse. Un simple « oh », un éclair dans ses yeux. Si elle n’avait pas senti sa main, sa réaction l’aurait de toute façon éclairé sur son plaisir de la découvrir sans culotte. Elle lui sourit d’un air un peu « salope » pour lui faire comprendre qu’elle assume totalement le fait d’aimer sortir sans sous-vêtement. Il pose alors franchement sa main sur son pubis épilé. Il descend un peu, bougeant les doigts pour lui signifier d’écarter les jambes. Une fois l’accès libre, il empaume son sexe.
Valérie ne sait plus très bien où elle est mais…. Elle aime. Elle sait qu’il va s’en rendre compte très vite s’il insiste car elle a l’impression que son bas ventre est en feu. Un doigt écarte ses lèvres doucement et remonte pour se poser sur son bouton, déjà gonflé. Elle se pince les lèvres, ferme les yeux et sa tête part en arrière alors que son bassin se presse en avant contre cette main.
Il lui prend le visage de sa main libre pour le ramener vers lui, l’embrasse sur les yeux, les joues, les lèvres puis lui fait diriger son regard non plus vers lui mais… quelques sièges plus loin où elle voit un homme en train de la regarder. En même temps qu’elle enregistre qu’il n’a pas perdu une miette du spectacle, elle veut refermer les jambes. Comme s’il avait prévu cette réaction, son voisin lui glisse un simple « non » à l’oreille.
Son regard passe de l’homme au loin, qui a une main à sa braguette, à l’homme assis à côté d’elle. Un, deux, trois va et vient et elle prend sa décision. Elle écarte ses cuisses, largement. Elle est récompensée par deux doigts profondément enfoncés en elle, la faisant soulever le bassin de plaisir.
Il la caresse ainsi quelques instants, passant de son clito à son sexe. Valérie se laisse faire et laisse monter son plaisir sans honte, regardant l’homme plus loin quand elle sent que les doigts humides sont maintenant devant ses lèvres. Elle approche sa bouche, sort sa langue et lèche, les yeux dans les yeux de leur propriétaire. Elle le fait avec un plaisir non dissimulé, glissant par moment ces doigts dans sa bouche.
Soudain, elle le voit faire un mouvement pour se lever, et la faire se lever. Elle ne comprend pas mais se lève, lui laissant le passage. Il la pousse devant lui et pose une main sur ses fesses comme pour la diriger sans rompre le contact physique. Il doit connaître le train encore mieux qu’elle car elle a l’impression qu’il lui fait traverser la rame entière avant de la faire s’arrêter devant une porte. Il la fait entrer dans ce qui semble être comme une soute à bagage d’avion. Il y a peu de place et elle allait se retourner vers lui pour lui demander ce qu’ils faisaient dans un tel endroit lorsqu’elle sent ses mains prendre les siennes et les poser au dessus de sa tête, contre le mur. Il la fait se pencher et se cambrer, lui écarte les jambes et relève sa jupe. Ses mains se posent sur ses cuisses, remontent sur ses fesses, passent sur son sexe, tirent sur ses lèvres. Puis, un blanc gestuel jusqu’à ce qu’elle sursaute sous le plat de la main qui vient de frapper une de ses fesses. C’est une première pour elle, en tout cas en réel, et elle se rend compte qu’elle aime autant que ses fantasmes pouvaient le lui laisser supposer. Deux, trois, quatre… il alterne et les gémissements de Valérie font échos au bruit des claques.
Un bruit significatif de fermeture éclair, un bruissement de tissus puis, presque dans un même ensemble, deux mains sur ses hanches et un membre qui l’emplit. Un cri de plaisir sort de sa bouche sans qu’elle ait eu le temps de l’étouffer. Les va-et-vient en elle lui font se cambrer encore plus, le bassin toujours à sa rencontre. Il se penche sur elle et ses mains glissent de ses hanches à ses seins dont il pince les pointes.
Elle était déjà proche du point de non retour mais le fait qu’il les pince ainsi lui fait perdre pied et elle jouit, la tête relevée, la bouche ouverte cherchant sa respiration. Ses crispations internes ont raison de l’homme derrière elle qui s’agrippe à sa poitrine, le sexe au fond elle.
Quelques instants silencieux uniquement marqués par leur respiration encore haletante, se calmant progressivement.
Il la fait se redresser, lui embrasse les lèvres, les yeux, le cou, encore les lèvres puis chacun de ses doigts. Ils ressortent de cette « pièce », font le chemin à l’envers. Il la laisse à son siège puis regagne le sien. Ils se regardent toujours comme si un fil les attirait l’un vers l’autre.
Quelques minutes à peine et… sa gare est annoncée. Machinalement, Valérie prend ses affaires. Elle a chaud, et ses mouvements sont un peu hachés mais elle arrive à se lever pour se diriger vers la sortie. Un dernier regard vers lui. Un dernier sourire. Un remerciement muet….
Valérie sort du train un peu hébétée, les joues encore un peu rouges. C’est la première fois qu’elle agit ainsi. Elle ne le regrette pas car c’était vraiment une expérience inoubliable. Elle ne regrette pas non, sauf que… ils n’ont pas échangé un mot. Au fond d’elle, elle s’avoue qu’elle aurait aimé le revoir….
Elle met la main à sa poche machinalement et sent quelque chose. Un papier plié.
Nous pourrions nous dire que nous ne nous reverrons jamais et garder en nous le souvenir de cette unique rencontre. Je préfère penser que c’est le début d’une longue et belle histoire. Alors si vous êtes du même avis, pourquoi ne pas nous revoir autour d’un café… pour commencer ? Appelez-moi…. 06.xx.xx.xx.xx
Elle sourit…
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