• Ce texte.... je ne l'avais pas prévu totalement ainsi lorsque j'ai commencé à l'écrire. Et puis, comme ça arrive souvent, ma plume n'en n'a fait qu'à sa tête. Là, le dernier mot écrit, ce texte me faisait sourire toute seule et j'étais assez fière de moi.

    C'est en fait un des premiers textes que j'ai écrit à mon Maître 

    Bonne lecture, bisous.

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    La réunion est ennuyeuse. Un bilan chiffré, détaillé en long, en large et en travers. Elle regarde autour d’elle. Ses compagnons peuvent être divisés en 3 catégories. Les premiers, assidus, qui prennent des notes, l’air absorbé par ce qu’ils entendent, les seconds, qui font semblant, dessinant arabesques et figures géométriques sur leur bloc de papier et enfin les troisièmes, dont elle fait partie, qui ont l’esprit très loin du bureau.

    Son téléphone s’allume devant elle. Comme tous les autres, l’appareil est devant elle sur la table. Aucune sonnerie car elle fait très attention d’autant plus que les propriétaires des rares appareils qui ont sonnés dans la grande salle de réunion se sont fait remarquer et pas qu’un peu. Elle le prend discrètement dans sa main en voyant le nom s’inscrire sur l’écran. Qu’y a-t-il pour qu’il la contacte ainsi, alors qu’il sait qu’elle est en réunion tout le début d’après-midi.

     « Tu ouvriras la porte à partir de 19 h à qui sonnera »

    Qu’avait-il imaginé ? S’il lui demande ça, c’est que forcément il a prévu qu’elle aurait de la visite. Et pourtant, il est en déplacement pour encore 48 h donc ça ne peut pas être lui. Elle tente de réfléchir rapidement. A qui devrait-elle ouvrir la porte ? Elle ne voit pas. Mais, savoir qu’il pense à elle pendant son absence la réjouit.

    Quelques minutes après, du coin de l’œil, elle voit son téléphone se rallumer : « tu seras dans la tenue que j’aime ». Ah…. Un sourire illumine ses traits. Elle se voit dans la tenue dont il parle. C’est simple, une longue jupe fendue sur le côté qui laisse voir ses jambes fines lorsqu’elle marche, des sandales à talons, un porte-jarretelles, des bas clairs, un corsage en satin sans manches et très ouvert. Aucun sous-vêtement. Ce n’est pas qu’il n’aime pas la voir en sous-vêtements de dentelle travaillée, mais il trouve surtout que c’est plus pratique pour la caresser et la prendre lorsqu’il en a envie. De son côté à elle, elle trouve très excitant le fait d’être au service de son plaisir, offerte à ses mains, sa bouche et son sexe lorsqu’il en éprouve le besoin.

    La réunion allait se terminer lorsqu’elle reçoit  un nouveau message « rectification : sans la jupe ». Ah… sans la jupe… c'est-à-dire simplement en porte-jarretelles. Ouvrir la porte dans cette tenue risque d’être équivoque. Vraiment équivoque. Elle pourra peut-être se cacher partiellement derrière la porte….

    Enfin la réunion se termine. Elle passe à son bureau pour terminer ses travaux en cours. Elle a du mal car elle n’arrête pas de penser à lui, à ses messages. Elle se voit à demi-nue chez elle ce soir pour ouvrir à Dieu sait qui. Elle imagine qui pourra être derrière la porte. Elle imagine ce qui pourra se passer.

    30 minutes sont passées  lorsqu’un nouveau message apparaît. « Tu  auras ton plug ». Elle se sent rougir. Il sait qu’elle aime l’avoir en elle. Que le sentir au fond de ses reins l’a toujours à la fois excitée et troublée. Son regard reste fixé sur son téléphone alors qu’une enveloppe vient de s’afficher. Un nouveau message. Elle commence à appréhender les messages courts qu’elle reçoit depuis quelques heures.

    Elle prend sa respiration et appuie sur les touches pour faire apparaître le texto suivant. « Tout compte fait, pas la peine de mettre ton corsage ». Elle lit et relit et hésite entre laisser le rire qui est au bord de sa bouche éclater ou laisser la boule qu’elle a au ventre continuer à enfler…. Elle le remercie mentalement en riant doucement. C’est vrai qu’en porte-jarretelles avec un corsage, le tableau aurait eu une touche étrange. Et… elle aurait du s’en douter. Il lui avait enlevé sa jupe, autant faire pareil avec son corsage. Et sa poitrine, bien que tombante, n’était pas si moche que ça.

    Elle sourit, d’un sourire franc jusqu’à ce que…. Elle se rappelle qu’elle devra ouvrir la porte dans cette tenue. A ce moment là, son sourire se fige un peu.

    Elle a beau lui faire entièrement confiance, il ne sera pas là. Elle sera seule avec un inconnu. Rectification, elle sera seule et nue, avec un inconnu. C’est vrai qu’elle a déjà imaginé se donner à un autre oui. Mais avec lui. Et il le sait pourtant. Elle ne comprend pas.

     « Tu mettras la chainette avec les pinces pour tes seins et tes lèvres ». Encore un message. Et non des moindres. Les pinces ! Il sait qu’elle les adore ses pinces, celles qu’il lui a offert. Il sait qu’elle adore lorsqu’il pince la pointe de ses seins avec elles tout comme il le fait avec ses dents. Elle sent l’excitation augmenter d’un seul coup en elle. Elle sent son ventre se serrer d’envie.

    Elle très légèrement anxieuse si elle est honnête avec elle-même, mais surtout, elle est excitée. Qu’a-t-il bien pu imaginer ? De toute façon, elle se doute qu’elle aimera. Il la connait suffisamment maintenant pour savoir ce qui la fait mouiller au quart de tour. Et là, c’est le cas. Elle a à la fois des nœuds au ventre et son sexe qui a envie de contracter les muscles pour l’exciter encore plus. Etrange mais agréable…. Si agréable…

    C’est décidé, elle rentre à la maison. De toute façon, elle est maintenant incapable de se concentrer. Elle ne fait que se trémousser sur son siège depuis 5 minutes. A quoi bon rester.

    Arrivée chez elle, elle pose précipitamment ses affaires sur son lit et file sous la douche qui, elle l’espère, la calmera un peu. Elle règle l’eau à une température assez fraîche et laisse ses mains enduites de gel douche passer sur son corps. Elle se laisserait bien aller plus loin, à se caresser, à se donner le plaisir que son corps réclame, mais… non. Elle sait qu’elle ne doit pas, en tout cas, pas sans qu’il soit là. Elle termine rapidement sans que le calme salvateur arrive.

    Elle se sèche consciencieusement, se parfume légèrement, se maquille soigneusement et s’habille….  partiellement. Elle sort du tiroir la chaîne pour ses seins, le plug et le lubrifiant. Il est 18 h 40. Il est temps.

    Elle passe un peu de lubrifiant entre ses fesses, sur le bout du plug et l’enfonce en savourant ce qu’il lui fait éprouver.  Ceci fait, elle prend la première pince et la clipse sur le bout de son sein droit avec un léger gémissement de plaisir et de douleur mélangés. Elle fait subir le même traitement au sein gauche, avec le même gémissement. Puis, les lèvres de son sexe. Elle aime cette sensation tout comme elle aime voir cette chaîne devant elle.

    Elle se dirige vers la cuisine, prend un tablier qu’elle attache rapidement derrière elle. C’est un tablier qui tient par un lien à la nuque comme celui qu’elle avait lorsqu’elle était enfant.  Elle veut  manger rapidement un yaourt, ne sachant pas si elle en aurait l’occasion plus tard. Le pot dans la main gauche et la cuillère dans la main droite, elle commence à être aussi stressée qu’excitée. L’heure approche…

    On sonne. Elle pose son yaourt, sa cuillère et se dirige vers la porte. Elle prend une grande respiration et…..

    « C’est toi ????? Mais je croyais que…. »

    « Tu attendais quelqu’un d’autre peut-être ? »

    « Non, mais tu devais être absent…. »

    « Et je vois que tu en profites pour ne pas respecter mes consignes »

    « Mais si… j’ai tout suivi à la lettre… »

    « Dans quel message ai-je parlé d’un tablier ? »

    « Ah…. J’ai oublié de le poser, c’est tout… »

    « On en rediscutera en temps utile, mais tu me connais, je m’en rappellerai… »

    « Oui, je sais. Je suis désolée »

    « Pose moi ça déjà, et va nous chercher un verre de vin s’il te plait »

    Elle pose rapidement son tablier sur la table de la cuisine, ouvre le réfrigérateur, prend la bouteille, deux verres et….

    Dringggggggg !!!!!

    « Ah oui… j’ai oublié de te dire… j’ai commandé une pizza…. Tu n’as qu’à aller ouvrir…. »

     

     

     

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  • Il y a certains de mes textes que j'aime plus que d'autres. Je les trouve plus aboutis, ils me font sourire ou ils me touchent plus pour une raison ou une autre.
    Voici un texte que j'ai écrit pour mon Maître d'alors... Mon tout premier Maître réel.. sourire 
    Je tiens particulièrement à ce récit. Je trouve qu'il reflète bien notre relation, la tendresse mêlée à la soumission...
     
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    Il arrive de sa journée de travail, pousse la porte de l’appartement et lui sourit. Elle lui sourit en retour, perchée sur ses sandales à talons fins, vêtue de ses bas et d’un ensemble string et soutien gorge marron et rose. Elle s’approche en lui tendant  un verre de son whisky préféré. Il prend le verre, en avale une gorgée et le pose sur la tablette située à côté de lui. D’une main un peu brusque, il lui prend la nuque pour l’approcher de lui.

     

    En un pas, elle se retrouve tout contre lui, les cuisses légèrement écartées par sa jambe. Il pose ses lèvres sur les siennes, doucement, lui donne un baiser léger puis, sentant la bouche s’ouvrir, le baiser se fait plus profond et plus sensuel. Quelques instants et sa bouche se recule, un peu, si peu en fait, qu’elle sent ses dents mordiller ses lèvres. Elle aime ce mordillement autant que ses baisers même si, comme en cet instant, ses dents se font plus cruelles. Elle va pour gémir doucement, autant de plaisir que de douleur, lorsqu’elle sent que son téton droit vient d’être emprisonné entre des doigts qui le pressent et le tournent. Son gémissement se fait immédiatement plus intense et il plaque ses lèvres contre les siennes, comme pour l’avaler.

     

    Ses doigts se desserrent et sa main englobe le sein pour le caresser tendrement, comme pour le consoler. Elle recule un peu la tête pour le regarder, lui sourit à nouveau et l’embrasse dans le cou, en profitant pour le respirer avec bonheur.

     

    Alors que la tête est nichée dans  le creux de son épaule…

    « J’ai invité Jean-Paul à l’apéritif ce soir. Il arrive dans une demi-heure »

    « Ok. Il est sympa ? »

    « Oui… très. Mais tu verras par toi-même »

    « Bon. Je vais me mettre quelque chose sur le dos vite fait et je vais préparer les petits trucs à grignoter. »

    Il la regarde en souriant, place sa main dans le creux de ses reins, la pousse vers la chambre.

    « Je vais t’aider à faire « vite fait comme tu dis »…. »

     

    Arrivé dans la pièce, elle allait se diriger vers son armoire lorsqu’elle sent sa main la retenir par le coude. Elle le voit aller dans un coin de la pièce, ouvrir la caisse de ses accessoires et en ressortir…. Son collier. Elle adore son collier mais là, elle le regarde les yeux écarquillés.

     

    « Je ne vais pas le mettre quand même ! »

    « Pardon ?..... »

    Elle l’a entendu et ne voit nul sourire. Elle sait que même si elle argumente, rechigne, comme ça lui arrive de le faire, elle lui obéira quand même. Et elle sait au fond d’elle-même qu’elle aime lui obéir même s’il lui en coûte. Mais c’est plus fort qu’elle…

     

    « Mais…. Je ne le connais même pas et je ne vais pas mettre de col roulé pour cacher mon collier…. »

    « Non effectivement. Et de toute façon, je n’aime pas les cols roulés. Mais ne t’inquiète pas… tu auras bien quelque chose sur les fesses… »

     

    Elle n’a pas du tout envie de s’afficher ainsi. Enfin…. Elle y a déjà pensé si, mais là, elle ne le connait pas, c’est un de ses collègues… Et puis, elle le regarde et… c’est son collier et elle aime l’avoir sur elle, le sentir autour de son cou. Sans compter que c’est lui son Maître et qu’elle n’a pas à discuter ses décisions. Alors, elle lui fait un grand sourire, s’approche de lui et baisse la tête pour qu’il le lui attache.

     

    Dès le collier autour de son cou, il la retourne et lui fait poser les avant-bras sur la commode.

    « Cambre-toi !.... Plus que ça »

    Elle se place au mieux et attend, immobile. Elle l’entend farfouiller dans la caisse et un mélange d’appréhension et de plaisir l’étreint.

     

    Tout à coup, elle sent la claque de la raquette sur sa fesse droite. Un gémissement, quasiment de plaisir, s’échappe de sa bouche. Elle aime bien cette raquette. Ce n’est pas qu’elle fait du bien car elle chauffe sacrément mais… quand même…. Une claque sur la fesse gauche, puis encore deux sur chacune…

     

    Elle ne bouge pas encore, attend.

    La main du Maître vient se poser sur sa croupe et la caresse doucement. Il se penche vers elle et de son autre main, pince un téton, assez fort, en le tirant vers le bas.

    Elle gémit, assez fort. Il relâche.

    « Ca va ? »

    « Oui »

    « Bien…. »

     

    Il retourne dans sa caisse, revient vers elle et lui place ce qu’il tient, devant les yeux… Elle a une grimace d’appréhension en voyant la cuillère en bois.

    « Ca c’est pour avoir râlé… »

    Elle n’ose rien dire, sachant qu’effectivement, elle n’aurait pas dû.

     

    A chaque coup de cuillère, elle sent une brûlure vive, à chaque coup, un gémissement lui échappe, à chaque coup, elle a le réflexe de baisser les fesses mais elle s’oblige à rester cambrée.

    Au bout de quatre, là encore, il caresse doucement son postérieur.

    « Ca te fait de belles fesses…. »

    Elle entend son sourire lorsqu’il lui dit ça.

     

    Une petite claque, presque une caresse, pour lui faire comprendre qu’elle peut se relever.

    « Aller… va préparer l’apéro, je prends une douche rapide »

     

    Elle se dirige rapidement vers la cuisine et commence à préparer légumes et sauce au fromage blanc. Dispose les cacahuètes et les chips sur un plat. Sort les verres et les bouteilles. Elle est en train de tout placer sur la table du salon lorsqu’il arrive, sentant bon le gel douche.

     

    « Je vais vite mettre une robe, ton invité doit arriver dans 5 minutes »

    « Non ! »

    « Il ne vient plus ? »

    « Tu ne mets pas de robe »

    « Mais je…… » Elle n’a pas le temps de continuer sa phrase qu’elle voit la tête sévère de son Maître. Elle s’interrompt brusquement.

    « Je….. »

    « Rien ! »

     

    Elle baisse la tête. Un vent de panique la traverse. Il veut qu’elle accueille quelqu’un qu’elle n’a jamais vu, un homme, habillée en sous-vêtement avec un collier de chien et une laisse ?????? Même si c’est un abruti fini, ce dont elle doute vraiment, il va prendre ça pour une invitation et même si son Maître est là et qu’elle sait pertinemment qu’il ne pourra rien lui arriver de fâcheux,  elle n’a jamais fait ça et ça l’effraie !

     

    « Très bien…. »

    « Ah ben quand même… Il en faut du temps pour que tu comprennes ! »

     

    Elle baisse la tête. Un peu honteuse mais surtout pleine d’angoisse à l’idée de rencontrer un homme dans ces conditions.

     

    « Aller, viens là »

    Elle relève la tête et s’approche de lui. Le voir souriant la rassure, un peu. Elle s’arrête devant lui. Elle lui sourit aussi, ne pouvant résister. Il prend la laisse et la tire à lui. Il passe la main derrière sa tête et l’embrasse tendrement.

     

    « Tout ce passera bien tu verras »

    Un tout petit « oui » franchit sa bouche, si faible qu’il a du mal à l’entendre.

    « Bon aller…. C’est pas le tout mais il faut l’accueillir comme il se doit »

     

    Il la tire vers l’entrée en tenant la chaîne dont il accroche le bout à un crochet placé à bonne hauteur. Il la place face au mur, lui attache les mains et les accroche au même crochet qui tient la laisse.

     

    Il lui tourne un peu la tête afin qu’elle le regarde. Il lui sourit. L’embrasse. Lui mord les lèvres. Elle n’est pas rassurée mais elle lui sourit aussi.

     

    « Je t’ai promis que tu aurais quelque chose sur les fesses pour l’accueillir. Là, je trouve qu’elles ne sont pas très habillées. Que dirais-tu de quelques traces bien parallèles ? Celles de tout à l’heure se sont presque estompées… »

     

    Elle le regarde, baisse le regard, hésite quelques petites secondes, le regarde. Crainte, joie, fierté… traversent son regard.

    « Je pense que ça serait du plus bel effet… »

    Il hoche la tête en souriant…

    « Bien belle réponse ma soumise…. »

     

    Il prend la tige qui était posée non loin. Elle se cambre d’elle-même, un peu.

    « Encore »

    Elle accentue la pause.

    « Ah mince… j’allais oublier tes seins »

     

    Il fouille dans ses poches et en ressort deux pinces, celles en plastique. Il les lui pose après l’avoir l’écartée du mur un instant et avoir sortit les seins des balconnets du soutien gorge, puis se replace sur le côté, baguette à la main. Deux coups rapprochés lui cinglent la fesse droite, puis de manière identique sur la gauche.

     

    « Qu’en dis-tu ? On croise ? Ça ferait joli non ? Si on s’ennuie, on pourra même jouer à OXO sur tes fesses…. »

    Elle le regarde, souriant malgré ses fesses qui la cuisaient, souriant malgré elle, à l’idée de les voir jouer ainsi…

    « Vas-y… »

     

    Il se place correctement, donne deux coups sur une fesse, se recule pour admirer.

    « Vraiment pas mal… Je suis content. A l’autre. »

    Il va pour frapper de l’autre côté lorsque la sonnette retentie.

     

    Elle sursaute… elle avait presque oublié que l’invité allait la voir, la voir quasi nue, marquée, attachée…. Un vent de panique la traverse. Il le sent, lui caresse les épaules, la joue, et la regarde tendrement.

    « Tout va bien se passer tu verras. Et je serai là, tout le temps »

     

    Il ouvre la porte, s’efface un peu pour laisser Jean-Paul passer. Il va pour dire bonjour lorsqu’il la voit… Sa bouche s’ouvre sur un « oh » muet…

    « Ah oui……. Quand même….. Tu en as de la chance dis donc »

     

    Elle n’ose pas le regarder. Sa tête se cache autant qu’elle peut dans son épaule, son bras levé, ne lui montrant que sa nuque.

    Une claque sur la fesse déjà bien marquée la surprend.

    « C’est comme ça que tu dis bonjour toi ? »

     

    Elle hésite. Quelques secondes. Il la voit respirer, vite, puis prendre une grande respiration et se redresser. Il sourit intérieurement.

    Elle tourne la tête, affiche un sourire quelque peu crispé mais un sourire quand même.

     

    « Bonjour. Bienvenue chez nous »

    « Merci »

    Et il s’approche pour lui faire une bise sur la joue.

    « Jean-Paul… la fesse gauche n’est pas complète comme tu vois. Ca te dirait de finir ? »

    « Mais avec plaisir. Je serai sûrement moins doué que toi mais bon… »

    « Val, cambre-toi bien pour lui faciliter les choses »

     

    Elle s’exécute, posant son front contre le mur, fermant les yeux, anxieuse… Elle l’entend vaguement donner des conseils. Elle sent la baguette la caresser, se poser simplement, puis…. Le cinglement brulant. Quelques secondes, comme s’il regardait, vérifiait…. et le deuxième cinglement, le dernier….

    Il s’approche, regarde, sourit…

    « Pas mal pour une première fois. Félicitations »

     

    Il passe sa main doucement sur les fesses, remonte, lui caresse les reins, le dos, les épaules. Elle sourit de contentement. Elle aime ses caresses, après.

    « Caresse la aussi »

    Elle se crispe, légèrement. Elle sent d’autres mains sur elle, plus hésitantes mais…. pas désagréables. Au bout de quelques instants, elle arrive à se détendre, un peu.

    Il la détache, la retourne, l’embrasse, lui mord les lèvres, l’embrasse à nouveau alors que Jean-Paul continue de la caresser.

    « Enlève-lui les pinces puis caresse lui les seins »

     

    Il le fait, la faisant sursauter à chaque pince ôtée. Les mains sur ses seins lui sont douloureuses dans un premier temps, puis elles deviennent plus plaisantes.

     

    « Ca va ? » lui murmure t-il à l’oreille

    Un sourire timide puis un « Oui »

    « Bien ! On va peut-être aller au salon maintenant. Tu es quand même venu pour l’apéro je crois »

     

    « Je vous suis…. J’aime bien la vue que j’ai par derrière… »

    Elle sourit intérieurement… Elle semble lui plaire un minimum… c’est déjà ça.

    Elle suit son Maître qui la tient par la chaîne. Étrangement, ce geste ne la gêne pas, il la rassurerait plutôt. Elle est à lui.

     

    « Va te regarder dans la chambre… et tu en profiteras pour enlever ton soutien-gorge et ton string parce que de toute façon, ça ne cache pas grand-chose et en plus, tu n’en n’auras pas besoin…. »

    Elle le regarde et n’hésite qu’une infime seconde. C’est vrai qu’elle est curieuse de voir ses fesses…

     

    Elle en profite un moment pour se regarder et elle aime les traces qu’elle trouve belles sur ses fesses.

    Oter son soutien gorge ne la gêne que très peu puisque de toute façon, ses seins étaient déjà sortis, mais le string… même si, par définition, ses fesses étaient offertes aux regards, devant, il y avait un rempart, somme toute symbolique mais… il était là.

     

    Elle le pose malgré tout. Elle voulait qu’il soit fier et elle voulait tout faire pour qu’il le soit. Et… en y pensant bien, rien de ce qu’il lui faisait faire ce soir, en tout cas, jusqu’à présent, ne lui avait trop coûté.

     

    Elle prit une respiration profonde, mis ses mains de côté, normalement, essaie de prendre une démarche assurée, et retourne dans le salon.

    « Merci à vous deux, les traces sont très belles »

    Il la regarde en souriant.

     

    Elle s’applique à faire le service, demandant à leur invité ce qu’il souhaite boire, pose les plats de friandises à grignoter en ayant l’air le plus naturel possible.

    Elle va pour s’assoir à côté, mais éloigné, de Jean-Paul…

     

    « Viens plutôt t’assoir vers moi »

    Elle s’exécute et se met juste à côté de lui.

    Après quelques minutes de discussions diverses, elle sent, voit, que ses mains écartent ses genoux, l’air de rien. Un peu, beaucoup… Elle le regarde mais… ne dit rien et se laisse faire. Un regard par en-dessous vers Jean-Paul et elle voit bien que son regard n’est plus vers ses yeux mais plus bas…

     

    Sa main remonte vers son sein, le prend, le tire, pince le bout et le tourne, la faisant gémir.

    « Qu’en dis-tu, tu as envie de voir ses seins attachés ou serrés en tout cas ? »

    « Oh… vas-y…. fait comme chez toi… »

     

    Il sort une poignée d’élastiques de sa poche, se cale dans le canapé, écarte les jambes, se tourne vers elle.

    « Viens là » et il tape devant lui, entre ses cuisses.

     

    Elle s’installe sur le bord. Il lui écarte d’abord les jambes avec une petite tape car elle les avait refermées puis il prend son sein droit, le caresse, le malaxe, tord le bout, lui arrachant un gémissement. Il lui met 1, 2, 3, 4 élastiques, puis procède la même manière pour le gauche.

     

    « Alors… qu’en penses-tu ? »

    « Hummm…. Très…. Joli »

    Il regarde son collègue en souriant.

    « Oui je vois que le spectacle te plait ! Tu as vu ma soumise ? »

    Elle regarde rapidement, ayant compris le sous-entendu.

    « Oui, il est…. En forme »

    « Et comme c’est un invité, on ne va pas le laisser ainsi. Tu vas te mettre à quatre pattes, aller vers lui et le sucer »

     

    Elle tourne vivement les yeux vers lui, paniquée. Elle avait beau savoir que ça risquait d’arriver, là, tout de suite, elle n’arrivait tout simplement plus à bouger.

    Il posa sa bouche dans le creux de son oreille.

    « Tu vas y arriver ma soumise. J’ai confiance… Aller… Vas-y, dépêche toi, tu vois bien qu’il t’attend…. »

     

    Elle prend sa décision, respire, descend du canapé, se met à quatre pattes et se dirige vers Jean-Paul qui vient de sortir son sexe bandé de son pantalon.

    Elle arrive devant lui et n’ose pas le regarder. Elle se contente de regarder ce sexe dressé devant elle. Elle se met à genoux, prend le membre dans sa main, ouvre la bouche, sort la langue et lèche une fois le gland qui lui semble doux. Encore un coup de langue, puis un autre. Au fur et à mesure, elle s’enhardit. Elle fait tourner sa langue autour du gland, l’aspire par moment, le caresse de sa main. Elle le sent gonfler encore dans sa bouche, l’entend gémir de plaisir et se « vautrer » en arrière dans le canapé. Elle sourit intérieurement : il a l’air d’aimer.

     

    Elle entend tout à coup un bourdonnement et sent son Maître derrière elle, tout près.

    « Ecarte les jambe »

    Dès les jambes écartées, elle sent les vibrations de son jouet rose sur ses lèvres, entre ses lèvres, sur son clitoris. Elle ferme les yeux, essaie de se concentrer sur ce sexe dans sa bouche mais…. Ça devient de moins en moins évident alors que le vibro est posé et appuie sur son clito et que deux mains sont sur ses seins, les caressant ou en pinçant les bouts.

    Elle a dû ralentir ou s’arrêter sans s’en rendre compte car une main la prend par les cheveux et lui imprime le rythme. Elle aime bien, même si elle préfère encore plus la caresse entre ses cuisses. Elle laisse le plaisir monter en elle, bougeant son bassin pour être encore plus en contact avec les vibrations, tout en essayant de se concentrer sur le sexe qui occupe sa bouche.

    Le « laisse toi aller » qu’elle entend contre son oreille la fait se lâcher complètement et elle jouie dans un gémissement.

     

    « Et bien…. Ça n’a pas l’air d’avoir été si désagréable que ça, si ? »

    Elle le regarde en souriant. Les yeux encore plein du plaisir qu’elle venait de recevoir.

    « Non, non… c’était très agréable. Merci ! A tous les deux »

    « Bien…. »

    Il regarde son collègue.

    « Et si nous changions ? Je vais me caler dans le canapé et tu la prendras par derrière si cela te convient »

    « Je serais difficile sinon… »

     

    Elle voit son Maître s’installer confortablement, sortir son sexe, les fesses au bord du canapé. Elle va le rejoindre, souriante, à quatre pattes avec beaucoup plus d’enthousiasme que tout à l’heure. Elle veut qu’il ait autant de plaisir qu’elle en a eu. Elle reste dans cette position, posant ses avant-bras entre les cuisses de son Maître.

     

    Elle se penche, tourne sa langue autour du gland, le lèche avec application, sert les lèvres, desserre, lèche le sexe de bas en haut puis met le sexe dans sa bouche tout en continuant de faire tourner sa langue. Elle aime entendre ses gémissements et fait ce qu’il faut pour qu’il gémisse à loisir.

     

    Elle est tout à ses jeux de langue mais elle sent que Jean-Paul s’est placé derrière elle. Il pose sa main sur son sexe mouillé, glisse un doigt entre ses lèvres, se pose et appuie sur son clito encore sensible. Ce geste la fait sursauter et elle allait pour se relever lorsqu’elle sent une main se poser sur sa tête pour que le sexe qui était dans sa bouche continue d’avoir son attention. Elle se repenche et se laisse faire.

     

    Jean-Paul caresse ses fesses, ses hanches. Il pose une main dans le creux de ses reins puis appuie son sexe entre les lèvres de Val, cherchant l’entrée, et appuyant dès qu’il la trouvée. Un mouvement ample de son bassin et Val gémit de se sentir ainsi prise.

    Elle essaie de synchroniser les caresses de sa bouche avec les mouvements de Jean-Paul mais ce n’est pas simple.

     

    Lorsqu’elle reprend sa respiration, son Maître en profite pour sortir de sa bouche et se caresser devant ses yeux. Elle sourit et le regarde faire. C’est un spectacle dont elle ne se lasse pas.

    « Ferme les yeux ! »

     

    Ah… ça elle aime moins car elle sait ce que cela sous-entend mais… elle ferme les yeux et ouvre la bouche dans la seconde.

    Elle entend ses soupirs de satisfaction en même temps qu’elle sent l’humidité sur ses joues, ses lèvres, son menton.

     

    Il étale quelques traces sur son visage avec son doigt qu’il lui fait sucer.

    Dans le même temps, elle sent les mains de Jean-Paul se crisper sur ses hanches et son bassin se coller contre elle. Elle devine sans problème que lui aussi vient de jouir.

    Après quelques instants, ils se relèvent.

     

    Son Maître la regarde…

    « Va te nettoyer rapidement »

     

    Puis regarde Jean-Paul en train de se réajuster.

    « Bon et bien maintenant, on va peut-être arriver à se le boire cet apéro ! »

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  • Un petit texte que j'ai écrit pour un "sex-ami"... sourire. Il n'aimait pas Calogéro et le titre "Embellie" que l'on entendait non-stop sur les ondes. Donc... je l'ai mis dans le texte. C'est mon côté petit diable qui a parlé... rire...

    ----------------------

     

    Il fait chaud pour un mois d’avril. La météo avait annoncé un temps clément, mais là c’est plus que ça. Le thermomètre affiche un bon 27°. Le soleil brille dans un ciel bleu éclatant, sans nuage. Il fait chaud et elle a chaud en ce début de matinée. Ils se sont levés relativement tôt pour prendre leur petit déjeuner et faire cette ballade qu’ils ont  prévu depuis quelques jours déjà. 

     

    Les toasts sont en train de griller, les bols prêts à être remplis, la confiture, le beurre, tout est là. Elle n’attend  plus que lui. Elle entend toujours l’eau de la douche signe qu’il n’a pas encore fini. Ils ne sont pas pressés mais bon. Elle doit se préparer également. Pour l’instant, elle est encore en petite tenue. Très petite du reste.  Elle n’a enfilé qu’un t-shirt qui ne cache que le minimum et encore… Il suffit qu’elle se penche pour exposer la vue de sa croupe ronde et de sa fente, dont les lèvres seules  sont ombrées de quelques poils courts, comme pour les mettre en valeur. 

     

    Les mouvements de ses doigts frappant la table en cadence, illustrent son impatience croissante. Elle décide de mettre de la musique. Elle se dirige vers l’étagère et regarde, hésitante. Son impatience la rend joueuse,  Elle prend le cd qu’elle a acheté la veille. « L’embellie » de Calogéro. Elle adore ce chanteur…. Elle sourit d’un air entendu et coquin. Elle sait pertinemment qu’il va tiquer car il n’aime pas. Ce sera sa petite vengeance pour avoir ainsi trainé sous la douche. 

     

    D’un pas léger et dansant, chantonnant sur Calogéro, elle se penche contre la barrière du balcon et regarde le paysage qui s’offre face à elle et en bas, dans la rue. C’est un des points positifs d’habiter au dernier étage de cet immeuble. Outre le fait de ne pas avoir de voisins du dessus, il n’y a pas de voisin d’en face…. Elle chantonne et se trémousse au rythme de la musique, au rythme des paroles. 

     

    Tout à coup, une main vient lui claquer une fesse. Elle sursaute en réalisant qu’effectivement, ça fait déjà quelques minutes qu’elle n’entendait plus l’eau couler…

     

    « On profite de mon absence pour écouter n’importe quoi et se trémousser devant la fenêtre à moitié à poil ? »

    Elle se retourne, le regarde en souriant.

    Ses cheveux ont encore quelques gouttelettes d’eau accrochées aux pointes, ses yeux verts qui la regardent, sa bouche qui lui sourit, son torse qui appelle les baisers et… son sexe, à moitié bandé qui retient son regard…

    « Tu peux parler dis donc…. Lequel de nous deux est le plus à poil ?»

    « Je suis chez moi, je fais ce que je veux… et de toute façon, on ne risque pas de me voir… »

    « Et tu en profites voyou…. »

    « Si je n’en profites pas là, où le pourrais-je ? »

    « hummm…. »

     

    Elle le regarde, sourire au coin des lèvres. Elle connait ses tendances exhib depuis le début de leur relation.

     

    Elle s’aperçoit en se faisant cette réflexion, qu’il semble en forme. Très. Bon, évidemment sa main sur son sexe, ses doux va et vient, ça doit y être pour quelque chose… et quelque part,  elle espère secrètement que sa tenue, ou plutôt son absence de tenue, y est un peu pour quelque chose aussi.

     

    Il  se recule d’un pas, la regarde en souriant et continue de se caresser lentement. Une main sur son sexe, une main sur ses couilles…… elle profite du spectacle avec délectation… ça l’excite à tous les coups. Elle aime le voir faire, il le sait pertinemment et il en joue.

     

    Ses mouvements sont doux et lorsqu’il la regarde pour vérifier, il voit ses yeux plissés dirigés vers son sexe, il la voit se mordre les lèvres, il voit ses cuisses se serrer en mouvements sensuels. Il est heureux de la voir dans cet état.

     

    Elle le regarde, ou plutôt regarde ses mains s’agiter. Elle sent bien que son excitation monte. Ses joues sont chaudes et elle sent sa chatte s’échauffer elle aussi, de plus en plus. Elle a envie de se caresser, envie de le caresser, envie faire l’amour tout simplement. Mais elle ne bouge pas. Elle sait que l’attente fait parti du plaisir. 

    Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin. Après quelques instants à le regarder faire, elle ne tient plus et s’approche doucement en le fixant dans les yeux. Elle pose une main sur la sienne afin qu’il n’arrête pas ses mouvements. Ce n’est pas ce qu’elle veut… en tout cas pas pour l’instant. 

     

    Elle le regarde en se passant la langue sur les lèvres. Elle a envie de lui et elle a la ferme intention de tout faire pour qu’il ne pense qu’à elle dans les minutes à venir. 

    Elle pose ses mains sur ses épaules, les caressant doucement, caressant son torse aussi au passage. Elle passe ensuite derrière lui pour le frôler de ses doigts et de ses ongles, longs. Un simple affleurement, sur son dos, sa taille, ses fesses… mais ses gémissements lui indiquent qu’il apprécie. Elle parsème ses épaules de baisers légers tout en continuant ses caresses qui passent par moment devant lui, histoire de ne pas oublier la pointe de ses seins qu’elle aime agacer en les pinçant légèrement. 

     

    Elle voit que les mouvements de sa main se sont un peu accélérés… son excitation monte et ça lui donne envie de l’embrasser.  Elle délaisse donc son dos pour repasser devant, embrasser son cou juste sous son oreille, s’enivrer de son odeur. Elle lèche le lobe, suit la ligne du menton qu’elle embrasse également puis va poser ses lèvres sur les lèvres douces de son amant. Ses baisers descendent… un, deux sur son torse, un sur chacun de ses seins, un sur le haut de son ventre….. 

     

    Elle s’agenouille devant lui, lentement, les yeux accrochés aux siens. 

    Il a stoppé ses mouvements impatient de voir ce qu’elle allait faire. Elle approche lentement sa bouche, l’entrouvre doucement et sors sa langue qu’elle pose sur le bout de son gland rose et tendu. Elle fait tourner sa langue autour dans un sens puis dans l’autre. Elle aime gouter cette douceur. Les gémissements de plaisir émis par son compagnon et ses mouvement du bassin l’excitent encore un peu plus. 

     

    Une de ses mains vient de se poser sur sa tête. Elle aime sentir cette caresse sur ses cheveux. Elle sait que c’est le signe qu’il a envie qu’elle aille plus loin. Elle aime le prendre dans sa bouche et elle s’en prive rarement. Là, elle se dit qu’elle ne va certainement pas s’en priver. Elle en a envie. Très envie. Elle ouvre donc sa bouche un peu plus et laisse entrer ce sexe. Ses lèvres l’enserrent mais sa langue continue son ballet. 

    Il sent ses lèvres, sa chaleur autour de son membre tendu. Il apprécie et plus que ça. Il l’a toujours trouvée douée avec sa bouche. Une caresse un peu plus appuyée de sa langue le fait sursauter et sa main s’est crispée sur la tête de son amante et ses gémissements se sont faits plus forts. Elle continue quelques instants mais il choisi de l’interrompre en se reculant un peu. 

     

    Il la fait se relever doucement et se place face à elle.

    Ses mains se transforment en caresses tendres et excitantes. Il lui caresse les joues, le cou, les épaules, les seins, sur lesquels il reste plus longtemps, le temps de pincer les pointes entre ses doigts, la faisant gémir de plaisir, la taille, le ventre, le pubis….. Pendant que ses mains la parcourent, elle sent ses lèvres l’embrasser. La bouche de son compagnon s’est posée délicatement sur les siennes. Elle sent ses baisers la parcourir un peu partout sur sa figure, dans son cou, sur ses épaules, sur la pointe de ses seins….. Elle aime ses baisers, partout. Elle n’a pas envie de s’en passer. 

     

    Leur bouche se sont retrouvées, leurs lèvres se sont entrouvertes, leur langue se mêlent en un baiser fougueux les laissant quelque peu haletant….. 

    « Viens » Lui dit-il.

    Il la guide vers la balustrade du balcon où il la fait doucement s’accouder. Il se penche vers elle, se colle contre ses fesses pour prendre ses seins dans ses mains. Il les caresse quelques secondes en pinçant leur pointe par moment ce qui la fait gémir de plaisir. 

     

    Elle sent son sexe contre ses fesses ce qui la fait remuer un peu. Elle a envie de lui. Il se redresse en l’appuyant encore un peu plus contre elle et en caressant son dos, sa taille. Il lui embrasse le dos et tout en continuant ses caresses, il se recule et presque aussitôt,  elle sent une de ses mains passer entre mes jambes et se poser sur sa chatte.

     

    « Mais tu es trempée dis moi »

    « Evidemment avec le spectacle et les caresses que j’ai eu…. » 

     

    Elle fini sa phrase dans un souffle car un de ses doigts s’est posé sur son clito. Il le caresse un peu la faisant gémir de plus en plus. Puis, il suit la ligne des lèvres pour enfoncer un de ses doigts en elle…. Bientôt suivi d’un deuxième. Ses vas et viens dans sa chatte, parfois entrecoupés de caresses sur son clito la mettent dans un état indescriptible. 

     

    Elle sent ses doigts s’ôter, rapidement remplacés par son sexe. Elle se cambre de plaisir en gémissant en même temps que lui. Elle aime le sentir en elle ainsi, tout comme il aime se sentir ainsi, enveloppé de sa chaleur. Elle le sent coulisser tantôt doucement, tantôt de façon plus vigoureuse. 

     

    « caresse toi. Je sais que tu en as envie » 

     

    C’est vrai… qu’elle en a envie. Depuis un moment déjà. S’il n’en n’avait pas parlé, elle l’aurait fait de toute façon mais là… c’est si gentiment proposé… qu’elle se fait un plaisir d’obéir et de poser sa main entre ses jambes. Son doigt se pose tout d’abord sur le sexe qui entre et sort… juste comme ça, juste pour le sentir coulisser. Puis, puis il se transforme en caresses, tournant autour de son clito, se posant dessus, appuyant légèrement. 

     

    Ce qu’elle fait, son sexe en elle, ses mains sur ses hanches….. tout contribue à la montée de leur plaisir mutuel. Ils se connaissent et savent bien qu’ils ne vont pas tenir longtemps. Et ils n’ont pas envie de résister. Leurs mouvements se font plus rapides, plus amples. Leur respiration est plus rapide, leurs mains se serrent, elle sur le balcon, lui sur ses hanches. 

     

    Une dernière caresse sur son bouton, un dernier mouvement au fond d’elle et… elle jouit en poussant un cri de plaisir. Cri rapidement rejoint par le sien…. 

     

    Quelques secondes, histoire de reprendre pied, un baiser sur son dos, une caresse sur sa taille, il l’a fait se redresser…. 

     « Le petit déj’ est prêt ? » 

     

     

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  • Je navigue dans les couloirs, suivant les flèches… je tourne à gauche, puis à droite, encore à droite… j’y suis. Je frappe doucement à la porte fermée. Une voix d’homme, douce, grave, me dit d’entrer. J’ouvre la porte, la referme derrière moi. L’homme est seul à son bureau. Il est resté plus tard aujourd’hui pour rattraper son travail en retard (ah… msn !). Il fini d’écrire et lève la tête. Je vois ses lèvres former un O de surprise.

     

    Tu ne m’attendais pas, évidemment…

     

    Je te souris, d’un sourire plus que coquin, avec mes lèvres et avec mes yeux.  Je te vois sourire à ton tour, et je vois ta main sauvegarder sagement ce que tu venais de saisir. Tu es intelligent…

    Lentement, très lentement, j’enlève mon manteau. Je suis pull fin et en jupe. Mon décolleté, profond, met en valeur ma poitrine. Je m’approche de ton bureau, face à toi. Je me penche vers toi. Ton visage s’approche du mien. Ton regard se perd en route vers mes seins dont les pointes se font apparentes au travers de mon pull. Nos lèvres se joignent doucement, nos regards rivés l’un à l’autre.

     

    En circulant dans les couloirs, je savais ce que je voulais te faire mais je ne savais pas comment. Maintenant je sais. Je me recule et fais le tour de ton bureau. Je m’assois légèrement sur lui, devant toi, entre tes jambes. Tes mains se posent sur mes cuisses, remontent le long de mes hanches, se posent sur mes seins. Je vois que tu es content de me voir. Une bosse se forme entre tes jambes. Une de mes mains te caresse la joue, pendant que l’autre descend, descend toujours plus bas, jusqu’à cette bosse qu’elle frôle, doucement. Je me mords les lèvres. Tes mains ont pincés la pointe de mes seins. Tu me souris de voir les efforts que je fais pour ne pas laisser échapper le moindre son. Lentement, j’enlève tes mains. Tu ne comprends plus.

     

    Tu me vois descendre, toujours entre tes cuisses, toujours plus bas, jusqu’à ce que je sois à genoux devant toi. Je me recule sous le bureau. Mes mains s’égarent sur tes jambes de pantalon, remontent, remontent, jusqu’à la fermeture qui, à ce moment, est très tendue. Je la détache, toujours en te regardant. Ton sexe, dur, gros, doux, excité, se tend vers moi. Tu me connais, je ne peux (et ne veux) résister à son appel. Mes doigts le caressent tendrement, le frôlant d’un doigt curieux, de haut en bas, de bas en haut. Ton sexe a l’air d’apprécier…. Mon regard ne te quitte pas, et ne te quitte toujours pas. Tu me vois, approchant lentement ma bouche. Ma langue sort, téméraire. Elle te frôle, te goûte. Elle remonte le long de ce sexe brûlant. Elle s’arrête en haut. Te lèche, t’excite encore plus, ton gland montre son approbation sur ce traitement en laissant sortir quelques gouttes que je savoure. Ma bouche entière prend le relais. Ton sexe commence à s’y enfoncer doucement. Ma langue, à l’intérieur de ma bouche, continue son traitement, voulant te rendre fou de désir. Je t’entends soupirer…. Et j’entends aussi la porte s’ouvrir…

     

    « Tu es toujours là ? ».

    Heureusement que tu as un bureau du même type que le mien : fermé devant.

    « Oui »

    Ce « oui » me semble un peu rauque je trouve. Je ne sais pas pourquoi… Je suis d’humeur joueuse…. Alors, au lieu de te laisser répondre calmement, au lieu d’arrêter, je continue. Je prends ton sexe de façon plus profonde. Les caresses de ma langue se font plus précises. Une de mes mains vient à la rescousse et vient caresser tes boules. Je te sens avoir un sursaut.

    « tout va bien ? » demande ton collègue…

    « oui…… euh…. Oui… je fini juste un truc et je rentre. »

    « A demain alors »

    « oui à…… demain »…

    Demain, deux mains…. Je dois avoir un problème d’audition….mes deux mains sont maintenant sur toi. La première toujours au même endroit, la deuxième aide ma bouche. Je t’aspire tendrement, je sais que tu aimes….. Je vois que tu n’en peux plus. Ton excitation semble terrible. J’en suis heureuse.

    Tu te recules soudain, doucement. Tes mains me font me relever. Tu m’embrasses le cou, les lèvres. Un petit « je t’aime » murmuré à mon oreille puis tu me fais me retourner. Tu me poses les mains sur le bureau. Ta main sur mes reins me fait me cambrer. Puis, plus rien… je te vois aller vers la porte et tourner la clé. Tu me regardes et tu me souris.

     

    Tu reprends ta place derrière moi. Tes mains se posent sur ma jupe, remontent doucement, emportant ma jupe avec. Tu vois mes bas, noirs. Tu remontes encore. Tes doigts rencontrent ce que tu supposais depuis un moment. J’ai mis un porte-jarretelles pour accrocher mes bas. Tu montes encore…. Pas de culotte, évidemment… Tu te penches à mon oreille 

    « tu as besoin de préliminaire ma douce ? ».

    Tu sais, et je sais que non. Que je suis tellement trempée, que tu vas glisser en moi sans aucun problème mais je te réponds dans un souffle

    « je ne sais pas…. Vas voir ».

     

    Je sens ta main passer entre mes cuisses, un doigt frôler mon clitoris, suivre la ligne de mes lèvres, remonter plus haut, vers un endroit encore secret pour toi. Je te sens hésiter puis te décider. Ton doigt entre en moi, dans mon sexe chaud et mouillé.

    « Je crois que les préliminaires sont superflus ma chérie ».

    Tu te recules. Ton sexe se place tout seul contre mes lèvres. Tu appuis doucement et je te sens d’un seul coup en moi. Profondément. Me remplissant. Tu es excité à fond et tu sais que moi aussi, alors tu te déchaînes… Tes mains sur mes hanches sont fermes, tes coups de reins se font puissants et vigoureux. De plus en plus fort. De plus en plus vite. Tu coulisses parfaitement en moi. Mes mains se crispent sur ton bureau, froissant au passage quelques papiers. Tu sais que j’aime quand tu me prends comme ça. Ton sexe me rend folle de plaisir. Je me sens partir. Mon corps se tend vers toi, se crispe. Mes lèvres sont rouges à force d’être mordues et je les serre encore pour ne pas faire de bruit. Quelques coups de reins encore… puis tu sors de ton écrin chaud.

     

    Tu te recule, un peu, me retourne, m’embrasse. J’ai les yeux encore remplis du plaisir violent que tu viens de me donner. Une de tes mains sur mon épaule, l’autre sur ma tête… Elles me font comprendre que je dois me baisser.

     

    A genoux devant toi, je vois une de tes mains prendre ton sexe et le guider vers ma bouche. Ma langue pointe et goûte encore ce sexe qui a maintenant l’odeur de mon plaisir. J’aime. Ton gland, gros, doux et plus chaud que jamais, entre dans ma bouche. Tu lui fais faire des va et vient, doucement puis de plus en plus vite. Je sens que tu es à bout. Je sens ton sexe dans la bouche, devenir encore plus gros. Puis tu te crispes à ton tour, tes hanches vers ma bouche, ta main toujours sur ma tête. Je sens ta semence, chaude et sucrée jaillir dans ma bouche. J’avale ton plaisir avec plaisir…. Et me relève. Mes mains remontent le long de ton corps pour arriver sur tes joues. Je prends ta tête avec tendresse et t’embrasse doucement les lèvres.

     

     « bonsoir mon cœur ». 

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  • Valérie a trouvé sa place sans problème. Le TGV, elle connait. Moins que ses enfants, mais quand même. Elle est contente. Même si l’autre sens ne la dérange pas, elle préfère être assise dans la bonne direction. Comble de chance, elle est dans un wagon presque vide. Son sac à ses pieds, ses écouteurs dans les oreilles, elle laisse son esprit divaguer en regardant par la fenêtre. Elle n’aime pas beaucoup lorsque les wagons sont remplis. Trop de bruit, trop de monde. Elle aime la tranquillité lorsqu’elle part de chez elle. Elle est seule pour trois jours et elle espère bien profiter des heures sans mari ni enfant. Rien d’égoïste, quoi que…. 

     

    Elle laisse les légers tremblements du train la bercer et ferme un peu les yeux, un sourire aux lèvres, ses doigts tapotant le siège au rythme de la musique. 

     

    Une sensation étrange d’être observée lui fait reprendre contact avec la réalité. Elle regarde autour d’elle et ne tarde pas à repérer d’où vient ce regard. Il faut dire que ce n’est pas difficile. Les occupants de la voiture sont un couple avec un enfant est à plusieurs sièges devant, deux jeunes amoureux à 4 sièges mais dans l’autre allée (tous de dos) et… un homme seul, lui aussi dans l’autre allée mais face à elle, à 2 rangées. Elle voit et sent son regard sur elle. Surprise, elle baisse la tête. Mais elle est curieuse. Elle veut savoir qui la regarde ainsi, d’une manière tant appuyée qu’elle a pu le sentir. Elle relève un peu la tête et regarde, un peu par-dessus ses lunettes. La première chose qu’elle remarque est le sourire qui fend son visage. Un grand et franc sourire. Ce sourire la fait sourire elle aussi. La deuxième, est son regard, ses yeux qui ne la quittent pas. Elle relève la tête tant elle a l’impression qu’il devine sans peine ce qu’elle pense. Elle ne sait pas pourquoi mais elle a du mal à s’en détacher. 

     

    Il faut dire que si certaines femmes regardent les fesses des hommes en premier, Valérie, elle, a un petit faible pour le regard et le sourire. Elle se moque un peu du physique mais est capable de craquer pour un sourire… là, c’est tout à fait le cas. Elle le regarde franchement maintenant. Elle s’avoue intérieurement, qu’il est très agréable de se faire regarder ainsi. C’est la première fois que cela lui arrive mais elle apprécie. Elle ne prête même plus attention à Calogéro dans ses écouteurs… c’est dire ! 

    Elle le voit changer de siège pour prendre celui côté fenêtre. Il a réussi à faire cela sans la quitter des yeux, et là, elle le voit tapoter le siège chaud en une invitation non équivoque. 

     

    Elle hésite. Elle ne le connait pas. Mais punaise…. Son regard et son sourire…. Et puis « zut » se dit-elle, elle ne risque rien en public. Elle se décide, se lève, et va s’assoir à ses côtés. Elle ne dit rien, elle n’ose pas. Elle ne parle pas, tout comme il ne parle pas. Tout ce passe par leurs yeux, leur regard fixé l’un sur l’autre. 

     

    Sa main vient de recouvrir doucement la sienne sans qu’elle ne fasse rien pour l’ôter. Cette main remonte doucement le long de son bras, lui arrachant un frisson. Elle descend devant l’épaule, passe doucement sur son sein, puis sur l’autre. Elle retient sa respiration, étonnée de ce qu’il ose faire en public. Un peu honteuse, elle sent la pointe de ses seins ne rien cacher de ce qu’elle ressent à cette main qui passe de l’un à l’autre. 

     

    Un bref sursaut, une légère crispation de sa bouche ouverte, un gémissement pour l’instant silencieux… il vient de lui pincer doucement un téton. Il pince l’autre de la même manière, puis… revient au premier, d’une manière un peu plus forte. 

     

    Elle ferme la bouche, pince les lèvres, ne voulant pas alerter les autres personnes. Il penche la tête vers elle et recueille sur ses lèvres un gémissement sourd. Enfin, il laisse sa poitrine, ou plutôt, il pose sa main sur un sein, l’empaumant comme s’il désirait en deviner la forme s’il n’y avait pas eu le soutien gorge. 

    Sa bouche suit la ligne de son menton puis va dans le creux de son épaule, la mordant doucement. Un frisson de plaisir la parcourt. 

     

    Sa main quitte son sein laissant en elle une vague de regrets. Elle descend, caresse son ventre, se pose sur sa cuisse. Sa chaleur se transmet à sa chair et du reste, elle a l’impression d’avoir chaud absolument partout. Enfin… c’était le cas jusqu’à présent car maintenant, elle se rend compte d’un courant d’air sur sa jambe… Il a remonté sa jupe sans qu’elle ne s’en aperçoive, noyée qu’elle est dans ses yeux. 

     

    Ses doigts passent et repassent sur sa cuisse, s’approchant doucement de son autre cuisse. Un simple « oh », un éclair dans ses yeux. Si elle n’avait pas senti sa main, sa réaction l’aurait de toute façon éclairé sur son plaisir de la découvrir sans culotte. Elle lui sourit d’un air un peu « salope » pour lui faire comprendre qu’elle assume totalement le fait d’aimer sortir sans sous-vêtement. Il pose alors franchement sa main sur son pubis épilé. Il descend un peu, bougeant les doigts pour lui signifier d’écarter les jambes. Une fois l’accès libre, il empaume son sexe. 

     

    Valérie ne sait plus très bien où elle est mais…. Elle aime. Elle sait qu’il va s’en rendre compte très vite s’il insiste car elle a l’impression que son bas ventre est en feu. Un doigt écarte ses lèvres doucement et remonte pour se poser sur son bouton, déjà gonflé. Elle se pince les lèvres, ferme les yeux et sa tête part en arrière alors que son bassin se presse en avant contre cette main. 

     

    Il lui prend le visage de sa main libre pour le ramener vers lui, l’embrasse sur les yeux, les joues, les lèvres puis lui fait diriger son regard non plus vers lui mais… quelques sièges plus loin où elle voit un homme en train de la regarder. En même temps qu’elle enregistre qu’il n’a pas perdu une miette du spectacle, elle veut refermer les jambes. Comme s’il avait prévu cette réaction, son voisin lui glisse un simple « non » à l’oreille. 

     

    Son regard passe de l’homme au loin, qui a une main à sa braguette, à l’homme assis à côté d’elle. Un, deux, trois va et vient et elle prend sa décision. Elle écarte ses cuisses, largement. Elle est récompensée par deux doigts profondément enfoncés en elle, la faisant soulever le bassin de plaisir. 

     

    Il la caresse ainsi quelques instants, passant de son clito à son sexe. Valérie se laisse faire et laisse monter son plaisir sans honte, regardant l’homme plus loin quand elle sent que les doigts humides sont maintenant devant ses lèvres. Elle approche sa bouche, sort sa langue et lèche, les yeux dans les yeux de leur propriétaire. Elle le fait avec un plaisir non dissimulé, glissant par moment ces doigts dans sa bouche. 

     

    Soudain, elle le voit faire un mouvement pour se lever, et la faire se lever. Elle ne comprend pas mais se lève, lui laissant le passage. Il la pousse devant lui et pose une main sur ses fesses comme pour la diriger sans rompre le contact physique. Il doit connaître le train encore mieux qu’elle car elle a l’impression qu’il lui fait traverser la rame entière avant de la faire s’arrêter devant une porte. Il la fait entrer dans ce qui semble être comme une soute à bagage d’avion. Il y a peu de place et elle allait se retourner vers lui pour lui demander ce qu’ils faisaient dans un tel endroit lorsqu’elle sent ses mains prendre les siennes et les poser au dessus de sa tête, contre le mur. Il la fait se pencher et se cambrer,  lui écarte les jambes et relève sa jupe. Ses mains se posent sur ses cuisses, remontent sur ses fesses, passent sur son sexe, tirent sur ses lèvres. Puis, un blanc gestuel jusqu’à ce qu’elle sursaute sous le plat de la main qui vient de frapper une de ses fesses. C’est une première pour elle, en tout cas en réel, et elle se rend compte qu’elle aime autant que ses fantasmes pouvaient le lui laisser supposer. Deux, trois, quatre… il alterne et les gémissements de Valérie font échos au bruit des claques. 

     

    Un bruit significatif de fermeture éclair, un bruissement de tissus puis, presque dans un même ensemble, deux mains sur ses hanches et un membre qui l’emplit. Un cri de plaisir sort de sa bouche sans qu’elle ait eu le temps de l’étouffer. Les va-et-vient en elle lui font se cambrer encore plus, le bassin toujours à sa rencontre. Il se penche sur elle et ses mains glissent de ses hanches à ses seins dont il pince les pointes. 

     

    Elle était déjà proche du point de non retour mais le fait qu’il les pince ainsi lui fait perdre pied et elle jouit, la tête relevée, la bouche ouverte cherchant sa respiration. Ses crispations internes ont raison de l’homme derrière elle qui s’agrippe à sa poitrine, le sexe au fond elle. 

     

    Quelques instants silencieux uniquement marqués par leur respiration encore haletante, se calmant progressivement. 

     

    Il la fait se redresser, lui embrasse les lèvres, les yeux, le cou, encore les lèvres puis chacun de ses doigts. Ils ressortent de cette « pièce », font le chemin à l’envers. Il la laisse à son siège puis regagne le sien. Ils se regardent toujours comme si un fil les attirait l’un vers l’autre. 

     

    Quelques minutes à peine et… sa gare est annoncée. Machinalement, Valérie prend ses affaires. Elle a chaud, et ses mouvements sont un peu hachés mais elle arrive à se lever pour se diriger vers la sortie. Un dernier regard vers lui. Un dernier sourire. Un remerciement muet…. 

     

    Valérie sort du train un peu hébétée, les joues encore un peu rouges. C’est la première fois qu’elle agit ainsi. Elle ne le regrette pas car c’était vraiment une expérience inoubliable. Elle ne regrette pas non, sauf que… ils n’ont pas échangé un mot. Au fond d’elle, elle s’avoue qu’elle aurait aimé le revoir…. 

    Elle met la main à sa poche machinalement et sent quelque chose. Un papier plié. 

     

    Nous pourrions nous dire que nous ne nous reverrons jamais et garder en nous le souvenir de cette unique rencontre. Je préfère penser que c’est le début d’une longue et belle histoire. Alors si vous êtes du même avis, pourquoi ne pas nous revoir autour d’un café… pour commencer ? Appelez-moi…. 06.xx.xx.xx.xx 

     

    Elle sourit…  

     

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